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Mis à jour: 22 mai 2025
Faites donc, répondîmes-nous. M. Defodon père entra: c'était, on ne l'a pas oublié, un vieillard petit, très maigre et agité d'une sorte de tremblement continuel. Ses jambes paraissaient avoir peine
R. Non, il se débattait en poussant des cris inarticulés. Je le croyais fou. D. Quel était le caractère de Defodon? R. C'était un brave jeune homme, mais un peu trop noceur, d'autant qu'il était d'une mauvaise santé; il avait
D. Que savez-vous sur les relations de l'accusé avec la fille Gangrelot? D. Les deux jeunes gens se cachaient-ils l'un de l'autre dans leurs relations avec elle? R. Pour ça, je n'en sais rien... je crois pourtant qu'elle aimait mieux M. Defodon. Trois personnes avaient entendu du bruit dans la chambre de Defodon et étaient accourues les premières aux cris poussés par Beaujon.
M. Defodon est un vieillard, de taille moyenne, mais d'une maigreur effrayante. Il est atteint d'un tic nerveux auquel son émotion donne évidemment une force nouvelle. Sa tête et ses mains tremblent continuellement, il ne peut se tenir sur ses jambes. On est obligé de lui donner une chaise. Il parle
D. Parlait-il de Defodon? R. Je ne me rappelle pas bien; mais s'il l'avait eu sous la main, il lui aurait tordu le cou comme
Le jardinier fut congédié. Maurice me pria d'appeler le médecin. C'était un de nos amis, le docteur R... Mon cher, lui dit Maurice, tu as bien examiné M. Defodon? Oui. Tu peux tenter l'expérience. Tu es sûr que la commotion n'offre aucun danger? Aucun danger sérieux, j'en réponds. Malgré son état d'excitation nerveuse, il est très fort et j'affirme qu'il n'y a rien
«Chez Defodon se trouvait une autre photographie de la même personne, avec ces mots écrits de la main de la victime: «À toi mon coeur!
La moindre commotion l'ébranlait, et j'appelle votre attention sur le détail du cricri. Nous allons entendre maintenant M. Lafond, vieux jardinier de la famille Defodon, dont la déposition, je l'espère, aura la plus grande importance au point de vue qui nous occupe.
«Que s'est-il donc passé dans la soirée du 23 avril? Defodon et Beaujon étaient allés dîner ensemble
R. La jalousie... mais, encore une fois, je n'étais ni assez amoureux, ni assez niais pour être jaloux de cette fille. D. En admettant que vous fussiez aussi indifférent que vous le dites, il est néanmoins de la dernière évidence que l'affection de Defodon pour elle était réelle: il avait écrit sur une photographie ces mots explicites: À toi mon coeur! À toi ma vie! R. C'était une plaisanterie.
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