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Il fut décidé qu'une députation se rendrait auprès de l'empereur Napoléon pour lui présenter les hommages de tous les habitants de Porto-Ferrajo. La députation fut composée du général Dalesme, du sous-préfet, du commandant de la garde nationale et de moi. Le colonel Vincent aurait pu et aurait être de cette députation; il s'abstint. Les Français, employés civils ou employés militaires, furent en général les moins joyeux et les moins empressés. De ce qui avait lieu en petit

Le retour fut agréable. L'Empereur causa facilement. Sa causerie était empreinte de ces choses dont on garde la mémoire. Il s'arrêta en face de la forteresse de Volterrajo: il voulait y monter. Le général Dalesme et le maire de Rio-Montagne lui représentèrent vivement que le sentier qui y conduisait était trop scabreux. Je me taisais; il me questionna, et je lui dis que c'était une visite qu'il devait faire dans l'une de ses courses matinales. «Soit pour la course matinale», ajouta-t-il. Alors il profita de sa halte en dévorant de plaisir l'admirable horizon qui se déployait

Le général Drouot était porteur d'une lettre de l'empereur Napoléon pour le général Dalesme. Cette lettre était datée «de Fréjus, le 27 avril». Je la copie: «Monsieur le général Dalesme,

Le 3 mai, lorsqu'on aperçut l'île, le général Drouot, le comte Clamm et le lieutenant Smith furent envoyés en parlementaires; le premier, en qualité de commissaire de l'Empereur, les deux autres étaient chargés de l'ordre du gouvernement français, et d'un certificat signé par nous, pour inviter le général Dalesme, gouverneur d'Elbe, de remettre le commandement, la possession de l'île, de tous ses forts et munitions de guerre au général Drouot, plénipotentiaire de l'Empereur.

Un homme de bien qui craint d'avoir mal fait n'a plus de tranquillité: telle était la situation morale de l'honorable général Dalesme. Le drapeau blanc lui apparaissait toujours comme un drapeau accusateur. Dès qu'il se vit au moment de recevoir l'empereur Napoléon, il me pria de faire amener le drapeau blanc, et un moment après le drapeau blanc n'existait plus. Alors mon excellent ami se trouva beaucoup plus

Le général Dalesme ne pouvait pas avoir oublié les mauvais quarts d'heure que les révoltés lui avaient fait passer. Il ne pensait pas que ce qu'il avait publié en faveur des Elbois fût une amnistie pour ceux qui avaient ensanglanté ou voulu ensanglanter l'