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Mis à jour: 27 juin 2025
J'ai reçu seulement une lettre de madame d'Artenas, la tante de madame de R., qui me mande que la mort de M. d'Ervins fait un bruit horrible dans Paris, et que beaucoup de gens me blâment: elle me demande de l'instruire de la vérité des faits, pour qu'elle puisse me défendre. Eh! que m'importe ce qu'on dira de moi? c'est l'opinion de Léonce que je veux savoir.
Madame d'Artenas vous avoit persécutée pour souper chez elle, vous aviez cru devoir y consentir: c'étoit, m'avez-vous dit, afin de prouver par l'accueil même que vous recevriez au milieu de la meilleure société de Paris, que l'impression des bruits répandus contre vous étoit entièrement effacée; car vous aussi, Delphine, vous vous occupez de captiver l'opinion du monde, et vous y réussissez parfaitement; je vous ai suivie dans ce tourbillon, et si je n'y avois pas été, je ne vous aurois pas vue de tout le jour.
Madame d'Artenas veut que je passe huit jours ici dans sa terre, qui est agréablement située au milieu de la forêt de Fontainebleau: j'ai cédé
Je dépose entre vos mains la promesse de m'éloigner, de ne point écrire, de ne rien me permettre enfin pour moi-même, que de vous demander quelquefois si vous avez affoibli dans le coeur de Léonce la juste haine qu'il va de nouveau ressentir contre moi. Madame d'Artenas
Après avoir reçu la lettre de madame d'Artenas que je vous envoie, ma chère Louise, j'attendois l'arrivée de Léonce avec une grande émotion; je ne pouvois me remettre de l'effroi que m'avoit causé le récit de ce qui s'étoit passé chez madame du Marset. J'étois touchée du vif intérêt que Léonce avoit montré pour ma défense; mais j'éprouvois je ne sais quel sentiment de peine, en réfléchissant
Je veux me persuader, néanmoins, que c'est uniquement l'importunité du monde qui vous a déplu; je vais vous expliquer les motifs qui m'y avoient condamnée. Je savois que pendant quelque temps on avoit dit assez de mal de moi, et je croyois utile de ramener ceux sur l'esprit desquels ces propos injustes avoient produit quelque effet. Madame d'Artenas jugeoit convenable que je reparusse dans la société, et c'est par bonté qu'elle rassembla chez elle hier ce que l'on appelle
Nous attendions la reine dans le salon qui précède sa chambre, avec quarante femmes les plus remarquables de Paris: madame de R. arriva: c'est une personne très-inconséquente, et qui s'est perdue de réputation, par des torts réels et par une inconcevable légèreté. Je l'ai vue trois ou quatre fois chez sa tante madame d'Artenas; j'ai toujours évité avec soin toute liaison avec elle, mais j'ai eu l'occasion de remarquer dans ses discours un fonds de douceur et de bonté: je ne sais comment elle eut l'imprudence de paroître sans sa tante aux Tuileries, elle qui doit si bien savoir qu'aucune femme ne veut lui parler en public. Au moment où elle entra dans le salon, mesdames de Sainte-Albe et de Tésin, qui se plaisent assez dans les exécutions sévères, et satisfont volontiers, sous le prétexte de la vertu, leur arrogance naturelle; mesdames de Sainte-Albe et de Tésin quittèrent la place où elles étoient assises, du même côté que madame de R.;
Madame d'Artenas vous a instruite de tout, me dit-il; ne croit-elle pas que je vous ai fait du tort dans le monde, en parlant de vous avec trop de chaleur? Elle espère, répondis-je, qu'on pourra réparer une imprudence qu'il me seroit bien doux de vous pardonner, si vous n'aviez exposé que moi. Hélas! reprit-il alors, depuis quelque temps j'ai toujours tort, mon coeur est dans une agitation continuelle; il faut en votre présence lutter contre l'amour qui me consume, et je m'abandonne, quand je ne vous vois pas,
Hier, par exemple, j'ai été chez madame d'Artenas; comme ma belle-soeur a une répugnance invincible pour se montrer, je ne la priai pas de m'accompagner: en arrivant, je vis quelques voitures des femmes de ma connoissance qui me suivoient, et, presque sans y réfléchir, je restai sur l'escalier assez de temps pour entrer avec elles: autrefois, il me plaisoit assez d'arriver seule; une inquiétude vague m'empêchoit hier de le désirer. On me témoigna presque le même empressement qu'
Je rencontrai madame d'Artenas comme je descendois dans cet égarement: Mon Dieu, qu'avez-vous? me dit-elle. Cette question me fit rougir de moi-même. Je vais envoyer une lettre, toi répondis-je; et, soutenue par sa présence, et par des réflexions qu'un moment avoit fait renaître, je donnai l'ordre de vous porter ma lettre, et de vous demander de retourner chez vous pour la lire.
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