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D'Alvimar et M. d'Ars n'avaient eu que le temps d'échanger quelques mots sur le bon voyage de l'un et sur l'agréable surprise de l'autre. Cependant, Guillaume avait remarqué quelque altération sur le visage de son ami, lequel avait allégué la migraine de la veille. Le marquis, après les premières amitiés

D'Alvimar arriva au château d'Ars, un jour d'automne, vers huit heures du matin, accompagné d'un seul valet, vieil Espagnol qui se disait noble aussi, mais que la misère avait réduit

Et vous, monsieur, reprit d'Alvimar, vous prétendez maintenant soulager votre fureur fantasque en me donnant un nouveau démenti? Nullement, monsieur. Je vous demande le nom de votre soeur; car vous ne vous appelez point Villareal, apparemment? Et pourquoi non, monsieur. Parce que je le sais maintenant. Osez dire le contraire devant M. d'Ars, que vous trompez aussi par un nom supposé!

Nous ne dirons qu'un mot sur cette époque Mario eut quinze ans et Lauriane dix-neuf. Leur existence sédentaire et leurs tranquilles relations offraient sans doute un caractère d'heureuse monotonie qui ne nous permet pas d'en retrouver la trace dans nos archives sur Briantes et la Motte-Seuilly. Nous y trouvons seulement le mariage de Guillaume d'Ars avec une riche héritière du Dauphiné.

Vous ne l'aimiez point? dit le marquis en lui offrant son bras, tandis que Guillaume marchait auprès d'elle. Vous allez me trouver folle, répondit la jeune dame; eh bien, je me confesserai quand même. Je vous en demande pardon, monsieur d'Ars, mais votre ami me faisait peur. Peur?... C'est singulier, d'autres personnes m'ont dit de lui la même chose! D'où vient, madame, qu'il vous faisait peur?

Ni ici ni ailleurs, répondit M. d'Ars. Vous n'avez guère d'accent étranger; il n'est donc pas même besoin de vous dire Espagnol. Pour lequel de mes amis de Paris voulez-vous que je vous fasse passer?

IX, p. 76. Documents en app. t. IX, p. 402-430. Guy de Brémond d'Ars, La Conférence de Saint-Brice, R. Quest. [Note 1326: Récit de la Reine-mère

De son temps le grand saint Martin était chait en amour de sa vésine, et par un biau jou, i fut la demander en mariage. Mais Notre-Dame du Pont d'Ars li répondit: Je sai toute marrie, mon brave homme, de vous faire offense, mais vey'ous, je tiens

En remontant la Rochaille, j'ai pris par habitude le chemin de Nohant. Un instant j'ai oublié j'allais; je voyais devant moi cette route qui monte en terrasse, et au sommet les tourelles blanches et la garenne de notre chevaleresque voisin, de notre loyal ami le châtelain d'Ars. Derrière cette colline, je ne voyais pas, mais je pressentais mon toit, les murs amis de mon enfance, les noyers de mon jardin, les cyprès des morts chéris. Je marchais vite et d'un pied léger; j'allais comme dans un rêve, m'étonnant de ma longue absence, me hâtant d'arriver. Tout d'un coup je me suis aperçu de ma distraction; je me suis rappelé que la haine avait fait de la maison de mes pères une forteresse dont il me fallait faire le siége en règle avant d'y pénétrer. O Marie! ô mon aïeule aux cheveux blancs! quand j'ai dit adieu au seuil sacré, j'ai emporté une branche de l'arbre qui abrite ton éternel sommeil. Est-ce l

C'est entendu. Alors, attendons M. d'Ars et ne montrons aucune hâte. Quand le bon M. de Bois-Doré, armé jusqu'aux dents et bien assis en selle sur le beau Rosidor, eut franchi l'enceinte du village de Briantes, il vit Adamas, monté sur une bonne petite haquenée fort paisible, se faufiler