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Mis à jour: 11 mai 2025
Tout en reconnaissant l'influence des doctrinaires dans les Chambres et le besoin qu'avait d'eux le pouvoir, ni les ministres, ni les ministériels ne mesuraient bien l'importance de ce concours et la gravité des raisons qui en faisaient le prix. Les philosophes attachent, aux idées générales qui les préoccupent, trop de valeur et de confiance; les politiques ne leur accordent ni l'attention ni l'intérêt auxquels elles ont droit. Les philosophes sont fiers et susceptibles; ils veulent qu'on les honore et qu'on les écoute, dût-on ne pas les croire, et les politiques qui les traitent légèrement ou avec froideur payent quelquefois bien cher leur mécontentement. C'est d'ailleurs une marque de peu d'élévation dans l'intelligence de ne pas savoir apprécier le rôle que jouent les idées générales dans le gouvernement des hommes, et de les considérer comme vaines ou même comme ennemies, parce qu'on reconnaît qu'il ne faut pas les prendre pour guides. De nos jours surtout, et malgré le discrédit bien mérité où tant de théories sont tombées, la méditation philosophique sur les grandes questions et les grands faits de l'ordre politique est une puissance avec laquelle les pouvoirs les plus forts et les plus habiles feront sagement de compter. Les doctrinaires étaient alors les représentants de cette puissance, et ils la déployaient courageusement contre l'esprit révolutionnaire aussi bien que pour le régime constitutionnel. Le cabinet de 1816 ne sentit pas toute la valeur de leur rôle et ne fit pas toujours,
Cette disposition présentait cet avantage que, s'il fallait donner issue au gaz pour descendre, on laisserait échapper d'abord celui du grand ballon; dût-on même le vider entièrement, le petit resterait intact; on pouvait alors se débarrasser de l'enveloppe extérieure, comme d'un poids incommode, et le second aérostat, demeuré seul, n'offrait pas au vent la prise que donnent les ballons
C'est la minute, l'unique minute, celle qui détient le bonheur, qu'il faut savoir vivre, qu'il faut avoir le courage de saisir, où qu'elle se présente, en dût-on mourir.
L'autre courrier apporta une lettre du diplomate, qui rassurait. Le capitaine Héricourt avait eu l'imprudence de soutenir ses opinions dans les cafés. Sur les rapports de police, Buonaparté dépité d'apprendre que les amis de Moreau se remuaient et qu'on n'arracherait pas aux juges la sentence capitale voulait interrompre la propagande en frappant partout. Mais plusieurs radiations ne devaient être que temporaires. Praxi-Blassans le savait. Agir vite, obtenir un certificat des officiers du régiment, un autre du maire, solliciter Oudinot et Junot par les Cavrois, dût-on avantager encore les revenus des généraux acheteurs de farines au compte des corps cantonnés entre Arras et Ostende; voil
Sur la question de suivre l'Amazone jusqu'au confluent de la Madeira, Araujo ne souleva, non plus, aucune objection. C'était aussi son opinion qu'on ne pouvait prendre un meilleur parti. Le cours de la Madeira lui était connu sur un espace de plus de cent milles. Au milieu de ces provinces peu fréquentées, si, par impossible, les poursuites étaient dirigées dans cette direction, on pourrait les déjouer facilement, dût-on s'enfoncer jusqu'au centre de la Bolivie, et, pour peu que Joam Dacosta persistât
Par les avenues désertées, l'artillerie arrivait au galop des chevaux aux reins trapus, amenant des canons, des mitrailleuses... dût-on bombarder la moitié de Paris, l'action devait être prompte et énergique. Toute la population de la rive droite s'était renfermée dans les maisons, haletante, ayant perdu jusqu'au désir de la fuite....
Ainsi cela est vrai, on ne peut le nier, il faut en convenir, il faut le reconnaître, dût-on expirer d'humiliation et de désespoir, ce qui est l
Il n'est personne qui, en pareil cas, ne l'ait éprouvé, la curiosité est plus forte que le danger; on veut savoir, dût-on périr. Il monta sur l'éminence au bas de laquelle passait le chemin creux. De l
On comprendra si je devais être exact au rendez-vous. J'avoue très franchement dût-on me taxer de vanité ou d'inconséquence que, pendant toute cette quinzaine, je me creusai la tête pour trouver la solution du problème dont je m'étais promis, dont je m'étais imposé d'étudier les termes. J'avais dû,
Cette cour, qui jouait et qui dansait pendant qu'on brûlait les palais et les chaumières d'Allemagne, lui devint un objet d'horreur. L'image des malheureux expulsés de leurs foyers, pillés, dépouillés, maltraités, les ruines de Heidelberg, de Manheim, d'Andernach, de Bade, de Rastadt, de Spire, de Worms, lui apparaissaient sans cesse. Poursuivie par ces images comme par des fantômes, elle avait des angoisses, des désespoirs patriotiques, et, dans ce fastueux palais de Versailles, elle se sentait comme en prison: «Dût-on m'ôter la vie, s'écriait-elle, il m'est impossible de ne pas regretter d'être, pour ainsi dire, le prétexte de la perte de ma patrie. Je ne puis voir de sang-froid détruire d'un seul coup, dans ce pauvre Manheim, tout ce qui a coûté tant de soins et de peines au feu prince-électeur mon père. Oui, quand je songe
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