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Tandis que le commissaire français commençait sa tournée, Frédéric-Guillaume errait entre Charlottenbourg et Potsdam, tournant autour de sa capitale ou piétinant sur place, dévorant ses humiliations, abreuvé de dégoûts et rongé d'impatience. Hardenberg écrivait

Et, parmi ses dégoûts et ses humiliations et son surmenage et sa maladie et ses hontes, le supplice d'un amour non partagé et incurable. D'une partie au moins de ces choses, Racine fut le témoin et sans doute,

Chez Burns, cette souffrance ne pouvait pas prendre une forme purement intellectuelle, s'accumuler en profonde tristesse méditative comme chez Wordsworth, ou s'exhaler en emportement lyrique comme chez Coleridge. Les gens cultivés se font de leur esprit un sanctuaire reculé dont les joies et les colères sont plus loin de la vie, ils se retirent parfois pour goûter leurs fiertés ou cacher leurs dégoûts. Burns n'avait pas ce refuge. La vie réelle était trop près de son esprit, il ne pouvait s'en éloigner et ses idées passaient aussitôt dans ses actes. Ce conflit ne produisit pas en lui, comme dans Wordsworth, un ébranlement moral, douloureux sans doute, mais qui restait restreint dans la vue spéculative des choses. Il causa en lui une irritabilité de chaque jour. Il avait pris en haine les officiers au point qu'il ne pouvait en supporter la présence. Il écrivait

Tenez, dit-il, monsieur de Brissac, bien des fois depuis cinq années je me suis demandé s'il n'était pas temps de remettre l'épée au fourreau, s'il n'était pas indigne d'un homme de coeur de disputer ainsi la possession d'un trône d'où l'exclut tout un peuple. Je me suis demandé sont les avantages qui compenseront ces dégoûts, ces déceptions, ces fatigues et ce continuel travail de corps et d'âme qui use ma vie et me blanchit avant l'âge. Je m'écriais comme le prophète: «Assez de labeur pour mes mains, assez de sacrifices pour les satisfactions d'un cadavre vivant qui aspire

Je m'interrogerai, je m'observerai, je sonderai ce cœur naturellement vrai et aimant, mais que tant de dégoûts peuvent avoir déj

André lui donna le change, sans mentir, rejeta son chagrin sur le bureau et, pour une fois, forcé d'être sincère et prolixe, il dit, avec une violence telle, ses amertumes et ses dégoûts quotidiens, son labeur bête, son salaire nul, que Mme de Mercy, bouleversée par cette confession de douleur, et pourtant heureuse de ce qu'il lui parlât si longtemps coeur

Julia est bien engagée; mais je me suis toujours un peu défié de sa vocation... D'ailleurs, dans ces imaginations tourmentées, les résolutions les plus sincères de la veille deviennent aisément les dégoûts du lendemain. Mais vous doutez que... que je lui plaise? Pourquoi ne lui plairiez-vous pas?

Convenance entière: amitié des anciens! Quand celui qui possédait l'affection sans bornes, recevait des tablettes il voyait les traits de la main d'un ami, lui restait-il des yeux pour examiner alors les beautés d'un site, ou les dimensions d'un glacier. Mais les relations de la vie humaine sont multipliées; la perception de ces rapports est incertaine, inquiète, pleine de froideurs et de dégoûts; l'amitié antique est toujours loin de nos cœurs, ou de notre destinée. Les liaisons restent incomplètes entre l'espoir et les précautions, entre les délices que l'on attend et l'amertume qu'on éprouve. L'intimité elle-même est entravée par les ennuis, ou affaiblie par le partage, ou arrêtée par les circonstances. L'homme vieillit, et son cœur rebuté vieillit avant lui. Si tout ce qu'il peut aimer est dans l'homme, tout ce qu'il évite est aussi dans lui. L

À quelle auguste cause as-tu rendu service? Pour ne voir ici-bas que laideur et que vice, Quelle est la beauté propre et la propre vertu? À mes vagues regrets d'un ciel que j'imagine, À mes dégoûts divins, il faut une origine: Vainement je la cherche en mon coeur de limon,

Il faut vivre et il faut se battre pour vivre... Puis, cette gueuse de presse, malgré les dégoûts du métier, est une sacrée puissance, une antre invincible aux mains d'un gaillard convaincu... Mais, si je suis forcé de m'en servir, je n'y vieillirai pas, ah! non! Et je tiens mon affaire, oui, je tiens ce que je cherchais, une machine