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Mis à jour: 14 juin 2025
Bref, je lisais peu de vers alors, excepté ceux d'Hugo, de Vigny, des deux Deschamps, dont l'un avait le gazouillement des oiseaux chanteurs, dont l'autre avait, par fragments, la rauque voix du Dante; j'entendais bien de temps en temps parler de Musset par des jeunes gens de son humeur; mais ces vers badins, les seuls vers de lui qu'on me citait
Mais n'y avait-il point, dans sa distinction même, un obstacle qui l'écartait de la popularité littéraire? Cette tour d'ivoire où l'on dit qu'il se retirait, qu'était-ce, sinon son talent même, son esprit haut et solitaire? Alfred de Vigny eut de bonne heure le sentiment de son isolement. Il concevait le poète comme un nouveau Moïse sur le Sinaï des âmes. Il fut calme et dédaigneux. Il n'eut pas le bonheur de Lamartine et d'Hugo; il ne communia pas avec la foule et ne vécut pas en sympathie avec le sentiment public. Le romantisme, sorti de la Révolution pêle-mêle avec l'éloquence parlementaire, l'exaltation patriotique et les ardeurs libérales, était, dans son essence, une aveugle et violente réaction contre l'esprit du XVIIIe siècle. Ce fut une fusée religieuse. Les lyriques de 1820
Et même, en acceptant le cadre qu'il a choisi, que de défauts, que d'erreurs dramatiques! Lorsque ses personnages sortent du poncif, on ne les comprend plus. Ainsi la serve est très nette, parce qu'elle est simplement la marionnette classique des mélodrames de Bouchardy et d'Hugo, la paysanne violée par le seigneur et devenue folle, qui se promène dans l'action en prophétisant le dénoûment et en aidant la Providence. Herbert, le seigneur, est également une bonne ganache de loup féodal qui se laisse injurier par le premier bourgeois venu, entré chez lui pour lui dire ses quatre vérités et lui annoncer la Révolution française. On les comprend, ceux-l
On a dit, non sans raison, que le Français n'avait pas la tête épique. Quand on a lu Ronsard, Malherbe, les imitations bibliques de Jean-Baptiste Rousseau, quelques strophes de Pompignan, quelques stances inimitées et inimitables de Gilbert, quelques odes vraiment pindariques de Lebrun, enfin les odes d'Hugo et de ses contemporains de notre âge, on ne peut plus dire que le Français n'a pas l'âme lyrique. Mais il est vrai de dire que Boileau ne l'avait pas dans ses odes; il chantait sans lyre, il brûlait sans feu, il palpitait sans souffle. Il est véritablement curieux et presque ridicule de voir comment il prenait avec un compas la mesure des ailes de Pindare pour ajuster ses ailes factices
SAINT-VICTOR. Nous descendons tous de lui. TAINE. Permettez, Hugo est, dans ce temps-ci, un immense événement, mais... SAINTE-BEUVE, très animé. Taine, ne parlez pas d'Hugo!... Vous ne le connaissez pas... Nous ne sommes que deux ici, qui le connaissions, Gautier et moi... Mais l'oeuvre d'Hugo c'est magnifique!
Dimanche 4 mai. Ces dimanches passés au boulevard du Temple, chez Flaubert, sauvent de l'ennui du dimanche. Ce sont des causeries qui sautent de sommets en sommets, remontent aux origines des mondes, fouillent les religions, passent en revue les idées et les hommes, vont des légendes orientales au lyrisme d'Hugo, de Boudha
11 avril. Je suis toujours un peu choqué de voir Ricord dans un salon de femme, comme je serais choqué de voir un flacon d'un vilain remède sur une toilette de femme. Il me dessine ce qu'il soigne. Michelet! Le génie qui, dans ce moment-ci, déteint sur tout et sur tous: Il y a de la MER de Michelet dans les TRAVAILLEURS d'Hugo. Aujourd'hui, j'ouvre le livre de Renan: c'est du Michelet fénelonisé.
Je désigne par drame romantique toute pièce qui se moque de la vérité des faits et des personnages, qui promène sur les planches des pantins au ventre bourré de son, qui, sous le prétexte de je ne sais quel idéal, patauge dans le pastiche de Shakespeare et d'Hugo. Chaque époque a sa formule, et notre formule n'est certainement pas celle de 1830. Nous sommes
15 décembre. Nous tombons sur des fragments oratoires du Marat de Lyon, sur l'éloquence grisée de Chalier, où la phrase sonne parfois comme un vers d'Hugo. Personne n'a vraiment rendu la passion, l'excitation, la furie, le grand delirium tremens de ce temps. La Révolution n'a eu pour historiens jusqu'
Ah! que grandissime fut donc mon ébahissement! Tout d'abord trois ou quatre rangs compacts de gens debout: devant eux, des privilégiés trônaient, assis sur les bons sièges en fer de la maison ... (pas de réclame) et enfin, au milieu du cercle, un gamin, vrai type de Gavroche endimanché, le chapeau sur l'oreille et les mains dans ses poches, récitant le Souvenir de la nuit du 4, d'Hugo, et avec quel emportement! quelle fureur! Je ne sais ce que l'empire a fait
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