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Combien y a-t-il d'esprits indépendants qui se soient dit: Quand les vainqueurs ont seuls la parole, quand les vaincus ne peuvent rien alléguer, ni rien démentir, il est de justice et de sens commun de suspendre son jugement?

Mais tout le monde n'avait pas la même confiance: quand l'émotion des premiers jours se fut un peu calmée, l'inquiétude de la guerre, d'une guerre sans raison sérieuse et légitime, rentra dans beaucoup d'esprits. M. Duchâtel m'écrivit, le 8 août, de Genève: «La situation me paraît de loin grave et inquiétante. Je ne puis pas cependant me figurer que la guerre en sorte. J'ai une confiance d'instinct dans le maintien de la paix. Mais nous sommes, comme en 1831, sur la lame d'un couteau, et le défilé n'est pas facile

«L'air est doux ce matin, les oiseaux chantent comme au printemps, et un peu de soleil visite ma chambrette. Je l'aime ainsi et m'y plais comme aux plus beaux endroits du monde, toute solitaire qu'elle est. C'est que j'en fais ce que je veux, un salon, une église, une académie. J'y suis quand je veux avec Lamartine, Chateaubriand, Fénelon: une foule d'esprits m'entoure; ensuite ce sont des saints, sainte Thérèse, saint Louis, patron de mon amie Louise, et une petite image de l'Annonciation je contemple un doux mystère et les plus pures créatures de Dieu, l'ange et la Vierge. Voil

Quoi qu'il en soit, le public studieux ne peut que se féliciter de cette émulation, de cette sorte de concours entre des candidats parmi lesquels on comptait bon nombre d'esprits supérieurs, dont les travaux

Donc, représente-toi cette sombre figure: Ce gouffre, c'est l'égout du mal universel. Ici vient aboutir de tous les points du ciel La chute des punis, ténébreuse traînée. Dans cette profondeur, morne, âpre, infortunée, De chaque globe il tombe un flot vertigineux D'âmes, d'esprits malsains et d'êtres vénéneux, Flot que l'éternité voit sans fin se répandre. Chaque étoile au front d'or qui brille, laisse pendre Sa chevelure d'ombre en ce puits effrayant. Ame immortelle, vois, et frémis en voyant: Voil

Les lunes roulent autour des terres, les terres autour des soleils et des milliers de soleils autour du plus grand de tous: Notre père qui êtes aux cieux! Tous ces mondes qui reçoivent et donnent la lumière, sont peuplés d'esprits plus ou moins forts, plus ou moins forts, plus ou moins grands; mais tous croient en Dieu, tous mettent en lui leur espé- rance: Que votre nom soit sanctifié!

Dieu livre aux hommes ses volontés visibles dans les événements, texte obscur écrit dans une langue mystérieuse. Les hommes en font sur-le-champ des traductions; traductions hâtives, incorrectes, pleines de fautes, de lacunes et de contre-sens. Bien peu d'esprits comprennent la langue divine. Les plus sagaces, les plus calmes, les plus profonds, déchiffrent lentement, et, quand ils arrivent avec leur texte, la besogne est faite depuis longtemps; il y a déj

Beaucoup d'esprits judicieux, auxquels la saine philosophie n'est point étrangère, mais qui n'ont pas une connaissance générale assez approfondie des conceptions mathématiques, se représentent encore l'étude mécanique des corps célestes comme étant nécessairement moins positive que leur étude géométrique; parce qu'ils la confondent, sans doute, avec la recherche inaccessible de l'origine et du mode de production des mouvemens, méprise que les expressions vicieuses trop souvent employées par les géomètres semblent tendre, il est vrai,

L'on voit peu d'esprits entièrement lourds et stupides; l'on en voit encore moins qui soient sublimes et transcendants. Le commun des hommes nage entre ces deux extrémités. L'intervalle est rempli par un grand nombre de talents ordinaires, mais qui sont d'un grand usage, servent

En définitive, ils sont tous de la classe dirigeante future; cette classe ne peut pas se composer d'esprits façonnés sur le même patron, répondant au même signalement; elle doit se composer des meilleurs dans toutes les spécialités. Qu'ils diffèrent par la spécialité de la profession, mais qu'ils se ressemblent par la supériorité de l'homme . I, p. 441.