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De Londres ce XIXe de septembre 1569. La Royne d'Escoce s'esbahyt qu'il n'y a nouvelles qu'

Les affaires de la Royne d'Escoce demeurent toutjour en suspens, attandant le retour du Sr. Bortic et Rollet, qui sont allez devers Vostre Majesté pour la déclaration du tiltre de ce royaulme, et attandant aussi les députez qui doibvent venir d'Escoce. Cependant ce jeune gentilhomme George Duglas a tant faict qu'il a obtenu passeport pour aller trouver la dicte Royne d'Escoce,

La Royne d'Angleterre est entrée en plus grande jalouzie et deffiance qu'elle n'avoit encores esté de la Royne d'Escoce, et a vollu que, oultre le redoublement des gardes, le comte de Huntinton et le viscomte de Harifort, avec quelques ungs des leurs, soyent allez l

Touchant les affaires de la Royne d'Escoce, la dicte Dame a monstré qu'elle estoit aulcunement irritée et offancée contre elle, en quoy au moins elle ne trouvera que je y aye en rien mal meslé Voz Majestez, ny mené aultre pratique en cella que d'avoir toutjour franchement et droictement procuré envers elle et les seigneurs de son conseil, et envers toutz ceulx que j'ay cognuz bien affectionnez

La Royne d'Escoce m'a faict sçavoir de ses nouvelles, laquelle se porte bien de sa personne, et a senty quelque soulaigement despuys la dernière négociation que j'ay faicte pour elle, ayant ceste Royne, sa cousine, pour le respect de Voz Majestez Très Chrestiennes, nonobstant son grand courroux qui luy dure encores contre la dicte Dame, faict retirer le comte de Huntinton de sa garde, mais ne sçay encores si c'est pour l'en descharger du tout; tant y a que, pour le présent, elle est ez mains du comte de Cherosbery seul, qui se déporte, tant luy que madame la comtesse sa femme, en toutes choses bien fort honnestement et honnorablement envers la dicte Royne d'Escoce, et atant, Sire, je prie Dieu, etc.

Au surplus, Sire, sur aulcunes grandes contrariétez, que nous avons heues pour les affaires de la Royne d'Escoce, elle m'a promiz qu'elle la feroit bien tretter, et luy feroit avoir toute honneste liberté; et qu'aussi tost que ces troubles seroient ung peu passez, lesquelz sembloient en partie estre suscitez pour l'amour d'elle, qu'elle prendroit ung si bon et honneste expédiant en ses affaires que Voz Majestez Très Chrestiennes en demeureriez raysonnablement satisfaictes, et qu'elle n'estoit en termes de la dellivrer en aulcune mauvaise sorte au comte de Mora, ny en lieu ne fut bien asseurée de son bon trettement, et de la seurté et liberté de la dicte Dame.

Et fault entendre que, aus dictz Estatz, le dict comte de Mora a proposé assés pleinement quatre articles, qui concernoient le présent affaire de la dicte Royne d'Escoce, de sorte qu'on a cuydé qu'il deust laysser la libre détermination d'iceulx

Au surplus, Madame, je vous suplie considérer l'estat de la Royne d'Escoce sur le contenu de ces petites lettres qu'elle vous escript, et me donner quelque argument de la pouvoir aultant consoller en vostre nom, comme, en vostre mesmes nom, je metz peyne de procurer avec toute instance sa liberté, son bon trettement et sa restitution

=Chiffre.= [Qu'ung nommé le Sr. Standen, Anglois, lequel, despuys la mort du feu Roy d'Escoce, s'est tenu en France, ayt, entre aultres particullaritez de la bataille et de ce qui a succédé despuys icelle, naguières escript

Sur le commancement de ce moys, est arrivé ung corrier d'Escoce qui raporte que ces affaires de la Royne d'Escoce et du duc de Norfolc sont desj