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Mis à jour: 27 juin 2025
Témoin et confident de l'échec que venaient de subir le comte d'Artois et Calonne, il les avait poussés
Mlle de Varandeuil était née en 1782. Elle naissait dans un hôtel de la rue Royale, et Mesdames de France la tenaient sur les fonts baptismaux. Son père était de l'intimité du comte d'Artois, dans la maison duquel il avait une charge. Il était de ses chasses et des familiers devant lesquels,
À mesure qu'il avançait en âge, des dissemblances curieuses se remarquaient entre son caractère et celui du marquis. Autant le compagnon du comte de Provence était léger, sceptique, tout brillant des grâces un peu vicieuses du XVIIIe siècle, autant le page du comte d'Artois se montrait généreux, enthousiaste, et entraîné par le courant utilitaire des temps nouveaux.
Elle lui apportait en dot 250,000 livres sterling, plus de six millions de francs. Cependant ce ménage ne fut pas heureux. Le compagnon des plaisirs trop faciles de M. le comte d'Artois, le gentilhomme qui avait prétendu reprendre sous Louis XVI les mœurs de la Régence, ne pouvait pas être un bon mari.
Nous avons laissé le comte d'Artois en route pour l'Allemagne. Le 22 mai, il était
Je considérais peu ceux de nos princes que j'avais vus de près. On m'assurait que Louis XVIII était dans d'autres principes. L'extrême animosité qui existait entre sa petite Cour et celle de monsieur le comte d'Artois pouvait le faire espérer. J'avais quitté l'Angleterre avant que les vicissitudes de l'exil l'y eussent amené, et je me prêtais volontiers
Le bon sens du Roi avait compris tout le danger de l'émigration comme elle existait en Allemagne, et mon père partageait trop ses opinions pour être tenté de s'y rendre. Au reste, il aurait été probablement mal reçu, car tous ceux qui, au risque de leur vie, se dévouaient au service du Roi, étaient regardés de fort mauvais oeil par les princes ses frères, surtout par monsieur le comte d'Artois qui,
A Paris, dans son grand atelier de la rue d'Artois, tapissé de l'or pâli des précieuses reliures, Jules Lemaître se plaisait
M. le comte d'Artois, qui, comme l'on sait, était
Quelques jours plus tard, dans une nouvelle lettre au comte d'Artois, il est plus explicite encore. Parmi les plaintes que lui arrache la trahison de celui de ses agents en qui il avait le plus confiance, une phrase nous révèle son énergie.
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