Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 31 mai 2025


Quand les historiens des siècles aristocratiques jettent les yeux sur le théâtre du monde, ils y aperçoivent tout d'abord un très petit nombre d'acteurs principaux qui conduisent toute la pièce. Ces grands personnages, qui se tiennent sur le devant de la scène, arrêtent leur vue et la fixent: tandis qu'ils s'appliquent

Au théâtre, par exemple, relégué au fond d'une loge trônaient, sur le devant, mistress Scharp et sa fille, Jonathan voyait scintiller des myriades de lustres, se lever des milliards de rideaux, se dresser d'innombrables décors, se démener des fourmillades d'acteurs. Le même public du même théâtre de Baltimore subissait, dans toutes les Amériques possibles, le charme et l'émotion du même opéra, du même drame, et récompensait par les mêmes ovations le talent des mêmes interprètes. Quelques-uns des spectateurs, les mêmes partout, s'occupaient moins de la pièce que de la mise en scène de leur propre individualité; plusieurs dames, particulièrement, ne redoutaient pas l'expansion illimitée de leurs minauderies prétentieuses, et n'hésitaient pas

Tout philosophe qu'on peut être, et quelque raisonnement qu'on se fasse, cette continuité d'exigences, de prétentions, d'importances, de vanités d'acteurs, vous agace

L'été de 1898 fut une date pour la Bretagne. On y représenta, sur un théâtre construit par Ludovic Durand et dans des décors signés Maxime Maufra, un vieux mystère intitulé: la Vie de saint Gwénolé. Et ce mystère fut joué en plein air, sur la place de Ploujean, par une troupe composée tout entière d'artisans et de laboureurs; le chef de cette troupe, Thomas Parc, dit Parkic, cumule lui-même, dans le privé, les fonctions de cultivateur, de fournier, d'aubergiste et de barbier. Les troupes du moyen âge n'étaient point composées différemment. Il n'y avait point autrefois d'acteurs de profession: c'étaient des gens du peuple qui se réunissaient aux grands jours pour représenter les naïfs mystères ou les amusantes soties, dont le spectacle servait

Est-ce que vous trouvez mon cousin René bien élevé, ma tante? Non; il est même insupportable avec ses anecdotes de coulisses et ses mots d'acteurs, mais... il est ton cousin! Eh bien, l'autre, au moins, ne sera pas de ma famille, nous ne partagerons pas la responsabilité de sa mauvaise éducation, en supposant, ma tante, que ce garçon ne sache réellement pas se tenir dans notre monde.

Mon frère était un de ces hommes faits pour se voir très recherchés dans la société. Il avait un excellent ton, ayant fréquenté fort jeune la bonne compagnie, de l'esprit, de l'instruction; il faisait de très jolis vers avec une extrême facilité, et jouait la comédie mieux que beaucoup d'acteurs. Il contribuait infiniment au charme et

C'est dur d'aller ce soir au théâtre, on m'interrompt brutalement demain; mais je veux remercier Antoine, je veux remercier ces pauvres diables d'acteurs, pour qu'ils ne puissent pas croire, un moment, que je leur attribue mon insuccès.

Vers dix heures le mouvement s'aggrava, en changeant de caractère et d'acteurs. Les meneurs républicains avaient compris que, mises en première ligne, leurs troupes accoutumées et connues servaient mal leur cause; ils pressèrent leurs alliés momentanés, les réformistes de la garde nationale, d'entrer eux-mêmes en scène sous un drapeau moins suspect. Plusieurs détachements des 7e, 3e, 2e et 10e légions se mirent en marche, les uns dans le faubourg Saint-Antoine, les autres vers la place du Palais-Royal, d'autres vers le bureau du National, rue Lepelletier; d'autres dans le quartier des écoles des faubourgs Saint-Germain et Saint-Jacques, criant partout: Vive la réforme! et entrant en relations amicales avec les rassemblements populaires qu'ils rencontraient. Dans l'ensemble de la garde nationale, ces détachements ne formaient qu'une faible minorité; mais leur hardiesse, la nature de leur cri, le bruit qu'ils faisaient et la faveur qu'ils trouvaient dans les rues intimidaient ou embarrassaient les gardes nationaux, beaucoup plus nombreux, qui ne voulaient ni révolution ni réformes arrachées par l'émeute aux pouvoirs légaux, mais qui hésitaient

Sur le premier point, on pourrait s'imaginer que la règle ne s'impose point au répertoire classique, tragédies et comédies, que la mise en scène en est immuable et si bien établie qu'on n'y puisse espérer faire aucun changement. Ce serait une erreur de penser ainsi d'autant que, par suite de la révolution qui, vers la fin du siècle dernier, a modifié l'art des décorations et des costumes, la mise en scène de nos chefs-d'oeuvre classiques est toute moderne. Elle a pu varier et, en effet, elle a souvent varié et variera encore. S'il s'agit de pièces grecques ou romaines, il est d'ailleurs évident que le point de vue d'où on a successivement jugé l'antiquité s'est fréquemment déplacé, et que la même représentation ne pourrait satisfaire les spectateurs actuels, après avoir satisfait ceux des deux derniers siècles. Si donc il y a des traditions en ce qui concerne le jeu et la diction des acteurs, il n'en saurait être de même des décorations et des costumes. En outre, les changements d'acteurs finissent par nécessiter une nouvelle mise au point. Le goût du public, variable d'une génération

C'est plein de mères d'actrices, de vaudevillistes, de critiques, d'hommes sans nom qui ont un nom au théâtre, ou des droits sur le directeur, ou des créances sur l'auteur, ou une parenté avec le souffleur, le placeur, et d'actrices qui ne jouent pas, et d'acteurs de province en congé, et de filles littéraires et de leurs petits amants de poche.

Mot du Jour

trimmel

D'autres à la Recherche