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Le médecin s'approcha du malade. Il considéra avec attention ce visage altéré par la fièvre, ces grands yeux maintenant clos, mais dont on devinait l'éclat sinistre sous les paupières abaissées, ces lèvres frémissantes, ces membres raidis; puis, d'un air soucieux: Le sujet, déclara-t-il, me paraît affecté d'un système nerveux excessif, dont l'irritabilité a reçu un choc formidable. Il y a eu chez lui ébranlement cérébral complet. La méningite est imminente. Seulement, peut-être est-il encore possible de la conjurer par une médication énergique... Mais il serait urgent de le transporter sur-le-champ

Cependant les autres influences morbigènes méritent une mention détaillée. Je les rapporterai aux trois chefs suivants: I. Surmenage cérébral. II. Surmenage musculaire. III. Alimentation défectueuse ou insuffisante.

Je suis bien heureux de voir que vous nous faisiez une farce, dit Harris, quand nous le rejoignîmes. J'ai connu un cas de ramollissement cérébral qui commença... Vous êtes un fieffé crétin! dit George, coupant court; vous savez trop d'histoires. Il devenait tout

C'était l'effarement cérébral de l'homme saisi par un engrenage et dont le corps, lancé par le levier de fer, tourne dans le vide avant d'être broyé entre les cylindres qui le tueront.... D'ailleurs, Isabelle l'isolait du monde. Jacques était sa proie. Elle l'avait pris. Il était

Les «songes creux» qui avaient tourmenté l'agonie du malheureux Will et les «incohérences» qui s'étaient échappées de ses lèvres avec le souffle suprême ne devaient être considérés, d'après l'avis du médecin, que comme des accidents fort ordinaires, inhérents au trouble cérébral déterminé par la maladie et au passage si terrible de la vie

Assurément, dit-il, «nous soutenons contre le matérialisme que la perception dépasse infiniment l'état cérébral » , mais il n'en est pas moins vrai que dans la perception des sens l'esprit «coïncide» avec son objet matériel et ne s'en dégage pas encore. «Dans la perception visuelle d'un objet, le cerveau, les nerfs, la rétine et l'objet lui-même forment un tout solidaire, un processus continu» ; si bien que la perception de l'objet extérieur semble plutôt hors de moi qu'en moi, plutôt extensive et matérielle que simple et spirituelle.

Non seulement l'homme bien portant, mais celui qui n'est qu'un peu fatigué par le surmenage cérébral, et par les petites émotions quotidiennes, se trouve très bien de changer d'air, de milieu, non seulement une fois par an, mais même chaque fois qu'il sent, chez lui, cette sorte de malaise cérébral prémonitoire de la neurasthénie, ou certains troubles digestifs mal définis qui prouvent que son système nerveux abdominal n'est plus en fonctionnement parfait. Pour lui, un déplacement de quelques jours est extrêmement favorable. qu'il aille, il verra son appétit renaître, sa constipation disparaître, la santé lui revenir. Que dis-je? chez certaines femmes nerveuses, mais au demeurant ayant encore un capital sérieux, l'unique fait de monter en chemin de fer produit des effets appréciables, et, le jour même du départ, on les voit transformées. Elles laissent

Quand, cependant, le travail cérébral est poussé

Certainement, répliqua Daumier sans interrompre sa besogne, comme régime de vie, il vaut toujours mieux un travail qui ne suppose pas ce petit déséquilibre cérébral, indispensable

Sa marque, comme critique, c'est d'être, avant tout et presque uniquement, préoccupé et amoureux des idées; d'être un pur «cérébral», un pur «intellectuel», dirais-je, si ces mots étaient mieux faits et si un mauvais usage n'en avait corrompu et obscurci le sens.