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Ce portrait, dans ce qu'il a de peu flatteur, s'applique sans conteste aux misérables Iroulas et Couroumbas, aux Cotas

Nous sommes au matin de la première journée. Voici qu'apparaît une procession. En tête marchent des musiciens Cotas. Les parents et amis défilent, touchent du pied un angle de la bière. Tout poudreux eux-mêmes, ils aspergent la défunte de poussière, se prosternent en gémissant. Les femmes se jettent sur leur ancienne compagne, l'apostrophent en pleurant, lui font jaillir de leur lait dans la bouche. Toutes les vaches de la famille suivent, pour que la morte se repaisse de leur vue une dernière fois, dise adieu

Viennent ensuite les Cotas, petits ouvriers et artisans, et enfin les sylvicoles, Couroumbas et Iroulas, essentiellement chasseurs, mais vagabonds aussi, voleurs et artistes, mendiants et sorciers. Et leurs demeures? Les Iroulas gîtent dans la jungle, en des bauges; s'abritent dans une caverne ou sous une saillie de rocher; se font des paillotes et gourbis.

Nous serons brefs sur les Cotas , lesquels tiennent le milieu entre les Badagas déj

A la mort du père, le bétail est partagé entre les fils par égales portions. La maison va au plus jeune, qui logera et entretiendra les femmes de la famille, leur vie durant. C'est le droit de «juvignerie» qu'on retrouve en mainte contrée, chez les Mrus, les Kolhs et Cotas, chez les Tatars, et, sans aller si loin, dans quelques cantons du Périgord. Le «Borough English» de la Grande-Bretagne, ou la «coutume de Ferrette», comme on dit en France, est fondée sur la préférence naturelle que les mères et grands-parents éprouvent pour les plus jeunes, tout spécialement confiés

Les Cotas, pour les quelques bestiaux qu'il leur est permis d'élever, se sont mis

Ainsi le principe archaïque de la filiation maternelle a été par les Todas mieux conservé dans la famille divine que dans leur famille civile, elle n'a laissé que des traces indistinctes. Parmi les bouvillons de sang divin, ceux qui se distinguent par la vigueur et la belle mine, sont gardés pour faire souche; on ne les donne jamais aux Cotas en payement de services rendus; car il serait impie de vendre si nobles êtres. Tant de soins, tant de sollicitude, ont produit une belle race; le bétail toda, de plus forte corpulence que celui de la plaine, a meilleur lait, et son cuir est recherché. Avant de présenter le taureau reproducteur

Sitôt que l'assistance est hors de vue, apparaissent des Cotas qui attendaient avec impatience le moment de dépecer les carcasses. Désormais, quand on s'entretiendra du défunt, on prendra soin de ne pas prononcer son nom. La hutte élevée pour la crémation est détruite si elle a été faite pour une femme. Elle est conservée, mais personne n'y touche, si elle a servi pour un homme.