Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 27 juin 2025


Toutes ces émotions éparses ou réunies forment pour l'homme la poésie de la mer; elles finissent par donner au contemplateur le vertige de tant d'impressions. Il s'assoit sur le rivage élevé des mers, comme dit Homère, et il demeure seul, immobile et muet,

Nous entrâmes dans l'église de Saint-Nicolas pour entendre le plus bel orgue qui ait été fait jusqu'ici. Arabella, habituée aux sublimes réalisations, âme immense, insatiable, impérieuse envers Dieu et les hommes, s'assit fièrement sur le bord de la balustrade, et, promenant sur la nef inférieure son regard mélancoliquement contemplateur, attendit, et attendit en vain, ces voix célestes qui vibrent dans son sein, mais que nulle voix humaine, nul instrument sorti de nos mains mortelles ne peut faire résonner

Les supplices étaient une moindre angoisse que la parole, pour ce contemplateur dont le silence était la patrie et qui n'avait pas même besoin de se souvenir de l'obéissance!

Or, l'union de ces deux sentiments semble devoir être, dans l'art, le produit extrême d'une civilisation très vieille et très savante, comme est la nôtre. Ainsi rien n'est plus moderne, sous ses formes bouddhiques, grecques ou médiévales, que la poésie de M. Leconte de Lisle. L'homme comprend sur le tard que contre l'Anankè, contre le mal universel, rien ne vaut mieux et rien n'est plus fort que la protestation du contemplateur qui ne veut pas pleurer. Peut-être aussi qu'

Et l'astre et les flambeaux font des zigzags fantasques Dans le fleuve plus noir que le velours des masques; Et le contemplateur sur le haut garde-fou Par l'air et par les ans rouillé comme un vieux sou Se penche, en proie aux vents néfastes de l'abîme. Pensée, espoir serein, ambition sublime, Tout, jusqu'au souvenir, tout s'envole, tout fuit, Et l'on est seul avec Paris, l'Onde et la Nuit!

À ces paroles de l'anachorète contemplateur: «Voil

Toutefois dans le beau grec, il n'y a ni rêve, ni fantaisie, ni mystère, pas enfin ce grain d'opium, si montant, si hallucinant, et si curieusement énigmatique pour la cervelle d'un contemplateur. Ce temps-ci n'est point encore l'invasion des barbares, il n'est que l'invasion des saltimbanques.

J'ai maintes fois, en des jours de tristesse, observé un être plus triste, que la mélancolie aurait pris pour symbole: c'était le rêveur des marais, l'oiseau contemplateur qui, en toutes saisons, seul devant les eaux grises, semble, avec son image, plonger dans leur miroir sa pensée monotone.

Mot du Jour

revêches

D'autres à la Recherche