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La première est qu'il ne s'ensuit pas de ce que l'esprit humain, faisant réflexion sur soi-même, ne se connoît être autre chose qu'une chose qui pense, que sa nature ou son essence ne soit seulement que de penser; en telle sorte que ce mot seulement exclue toutes les autres choses qu'on pourroit peut-être aussi dire appartenir

M. de Lebensei est profondément reconnoissant de ce que vous venez de faire pour nous; il ne parle de vous, depuis qu'il vous connoît, qu'avec l'admiration la plus parfaite; permettez-moi de vous le dire, nous ne passons pas un jour sans nous affliger ensemble de ce que Léonce est l'époux de Matilde. Si M. de Mondoville, au milieu des événemens que prépare la révolution, pouvoit un jour trouver comme moi le moyen de rompre une union si mal assortie, mon mari seroit bien ardent

C'est surtout vers ce dernier point qu'il importe de diriger les lumières de l'homme. Un peuple pénétré de l'existence d'un Etre-Suprême, de l'immensité de sa puissance et de sa sagesse, qui seroit intimement persuadé que cet Etre voit tout, connoît tout, nos pensées comme nos actions, n'auroit pas besoin de lois pour être toujours juste et bon. C'est cette croyance, si pure et si sublime, reléguée, durant le règne de la Mythologie, dans les écoles de quelques philosophes et les temples de quelques initiés, que Moïse proclama pour guider le peuple d'Israël dans le désert; c'est cette même croyance altérée par le tems, comme toutes les institutions humaines, que Jésus rétablit dans sa pureté primitive. C'est en formant l'essence du christianisme, qu'elle fait de cette religion la plus simple et la plus forte de toutes les religions. Cette belle institution est une seconde fois dégénérée. Les hommes ont pris la place de Dieu; ils lui ont prêté leurs vices, ils l'ont peint de leurs propres couleurs. De monstrueux abus sont substitués

Il auroit pu ajouter que l'adulation et la lâcheté sont des vices sur lesquels le clergé de ces derniers siècles n'instruit presque jamais, et dont il a souvent donné l'exemple. On connoît la conduite et les réponses de S. Ambroîse

Et ce que vous dites des mouches, des plantes, etc., ne prouve en aucune façon que quelque degré de perfection peut être dans un effet qui n'ait point été auparavant dans sa cause. Car, ou il est certain qu'il n'y a point de perfection dans les animaux qui n'ont point de raison qui ne se rencontre aussi dans les corps inanimés, ou, s'il y en a quelqu'une, qu'elle leur vient d'ailleurs; et que le soleil, la pluie et la terre ne sont point les causes totales de ces animaux. Et ce seroit une chose fort éloignée de la raison si quelqu'un, de cela seul qu'il ne connoît point de cause qui concoure

Que vous êtes heureuse, Roxane, d'être dans le doux pays de Perse, et non pas dans ces climats empoisonnés l'on ne connoît ni la pudeur ni la vertu! Que vous êtes heureuse! Vous vivez dans mon sérail comme dans le séjour de l'innocence, inaccessible aux attentats de tous les humains; vous vous trouvez avec joie dans une heureuse impuissance de faillir; jamais homme ne vous a souillée de ses regards lascifs; votre beau-père même, dans la liberté des festins, n'a jamais vu votre belle bouche: vous n'avez jamais manqué de vous attacher un bandeau sacré pour la couvrir. Heureuse Roxane, quand vous avez été

M. Lewis Evans, qui connoît beaucoup l'Amérique septentrionale, et qui, en 1755, a publié une carte des colonies du centre, y a marqué le pays situé au sud-est de l'Ohio, comme celui sur lequel chassent les six Nations; et dans l'analyse de sa carte, il s'exprime ainsi: «Les Schawanesses, qui étoient autrefois une des plus puissantes nations de cette partie de l'Amérique, et dominoient depuis Kentucke jusqu'au sud-ouest du Mississipi, ont été vaincus par les six Nations confédérées, qui, depuis ce moment, sont restées maîtresses du pays.

D'un autre côté cet Avocat, qui ne connoît que le langage gothique de sa famille et de ses paperasses, et qui ignore celui de la Cour et des bons Auteurs, a donné matière

A la table, placée près celle du roi, sont assis ses généraux; de l'autre côté sont ses braves; Viomade, Ulric et Mainfroy occupent les premières places; Amblare, Arthaut, Recimer, l'aimable Eginard, tous jeunes et courageux, sont placés au dessous, le roi est seul au milieu des dames, qui s'empressent de le servir; le vin d'Italie remplit les coupes dorées; les vieux généraux, couverts de lauriers et de blessures, retrouvent une nouvelle gaieté et l'oubli des ans dans les dons de Bacchus; la joie, ame des festins, ranime les yeux et les discours. Mais Childéric n'a vu que la maîtresse de ces lieux charmans; l'art qu'elle emploie pour le séduire étoit inutile, il suffisoit qu'elle se laissât admirer. Le jeune roi, dans toute la simplicité d'un coeur qui s'ignore, ne sait ni taire, ni contraindre, ni exprimer ce qu'il éprouve; l'amour est dans ses yeux, dans son air, dans ses discours, dans ses mouvemens, il embrâse tout son être. Egésippe a reçu sans courroux, mais avec un trouble adroit, l'aveu répété qu'elle brûloit d'entendre. Childéric n'a point recours aux sermens; mais qui peut douter de la vérité de ses paroles? leur désordre, l'expression de sa douce et tendre physionomie, l'oubli entier de tout ce qui n'est pas celle qu'il aime, cet empressement qui ne connoît plus la prudence, tout peint

Qui ne connoît, de ce même Voiture, la pièce charmante adressée