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Mis à jour: 10 mai 2025


Ce dernier article me fit frémir; je connoissois parfaitement la reine et son humeur vindicative. On crut que je perdrois l'esprit, tant mes premiers mouvemens furent violens. La femme de Bock me parla fort sensément: elle me représanta que cette lettre étoit écrite dans la force du premier emportement. Elle me lut celle de son mari, qui me faisoit assurer que tous ceux qui étoient autour de la reine s'étoient réunis pour l'appaiser; que je devois continuer

J'aurois rapporter que, pendant l'automne de l'année précédente, j'avois réuni la plupart des hommes instruits, que je connoissois, pour former un club, auquel nous donnâmes le nom de Junto, et dont l'objet étoit de perfectionner notre esprit. Nous nous assemblions les vendredis au soir. Les règlemens que je traçai, obligeoient chaque membre de proposer,

»Vous me percez le coeur en me causant le plus violent chagrin que j'aie enduré de ma vie. J'avois mis tout mon espoir en vous, mais je vous connoissois mal. Vous avez eu l'adresse de me déguiser la méchanceté de votre âme et la bassesse de vos sentimens. Je me repens mille fois des bontés que j'ai eues pour vous, des soins que j'ai pris de votre éducation et des peines que j'ai souffertes pour vous. Je ne vous reconnois plus pour ma fille et ne vous regarderai dorénavant que comme ma cruelle ennemie, puisque c'est vous qui me sacrifiez

Je fus bien étonné quand je reçûs cette lettre, & comme je ne connoissois point l'écriture de la Dame, je crus pour en dire la vérité qu'elle m'étoit supposée par l'autre, qui, parce qu'elle étoit extrémement jalouse de son naturel, me paroissoit la personne du monde la plus capable de me faire une telle piece. Cette pensée me fit résoudre de lui en faire un sacrifice, quoi que je me representasse quelquefois que cela n'étoit pas bien, & que si on venoit

Sur ces entrefaites, il tomba entre mes mains un volume dépareillé du Spectateur. Je ne connoissois point encore cet ouvrage. J'achetai le volume et le lus plusieurs fois. J'en fus enchanté; le style m'en parut excellent, et je désirai de pouvoir l'imiter. Dans ce dessein, j'en choisis quelques discours, je fis de courts sommaires du sens de chaque période, et je les mis de côté pendant quelques jours. Au bout de ce temps-l

Je passai toute l'après-dînée dans des inquiétudes mortelles. Je connoissois les emportemens du Margrave, et je savois qu'il étoit capable de tout dans son premier mouvement. Il arriva enfin

«Lorsque le roi me chargea de sa lettre pour M. de Fourqueux (dit le comte de Montmorin dans les notes qu'il m'a remises), je crus devoir lui représenter que je trouvois le fardeau des finances trop au-dessus des forces de ce bon magistrat. Le roi parut sentir que mes inquiétudes étoient fondées. «Mais qui donc prendreme dit-il. Je lui répondis qu'il m'étoit impossible de ne pas être étonné de cette question, tandis qu'il existoit un homme qui réunissoit sur lui les voeux de tout le public; que, dans tous les temps, il étoit nécessaire de ne pas contrarier l'opinion publique en choisissant un administrateur des finances; mais que, dans les circonstances critiques il se trouvoit, il ne suffisoit pas de ne pas la contrarier, et qu'il étoit indispensable de la suivre. J'ajoutai que, tant que M. Necker existeroit, il étoit impossible qu'il eût un autre ministre des finances, parce que le public verroit toujours avec humeur et avec chagrin cette place occupée par un autre que lui. Le roi convint des talens de M. Necker; mais il m'objecta les défauts de son caractère, et je reconnus facilement les impressions qu'avoit données contre lui M. de Maurepas dans l'origine, et que MM. de Vergennes, de Calonne, de Miroménil et de Breteuil, avoient gravées plus profondément. Je ne connoissois pas personnellement M. Necker; je n'avois que des doutes

Or, un matin, le neuvième jour de ma captivité, le major de la Bastille entra chez moi, et, d'un air grave et froid, sans aucun préambule, il me demanda si un nommé Durand étoit connu de moi. Je répondis que je connoissois un homme de ce nom. Alors, s'asseyant pour écrire, il continue son interrogatoire. L'âge, la taille, la figure de ce nommé Durand, son état, sa demeure, depuis quel temps je l'avois connu, dans quelle maison, rien ne fut oublié; et,

Je croyois avoir beaucoup souffert, et cependant je ne connoissois pas le supplice d'être contrainte avec celui qu'on aime; de sentir, lorsqu'on est seule avec lui, le malaise qu'on éprouveroit, s'il y avoit dans la chambre un tiers qui vous empêchât de lui parler.

Mr. le Cardinal qui ne demandoit pas mieux que d'augmenter le soupçon que leurs confreres avoient de leur conduite, bien loin de finir avec eux, les tenoit en suspens, pendant que sous main il faisoit part aux autres de toutes les propositions qui lui étoient faites. Il m'employa dans cette rencontre, & je l'y servis utilement. Je connoissois la femme d'un conseiller qui étoit coquette

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