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Mis à jour: 26 mai 2025
Mais si ce contraste semble suffisamment justifié dans la sphère des choses concrètes, il n'en est plus de même lorsque notre intelligence dépasse les conditions des existences particulières. Et M. Spencer nous transporte dans ces régions supérieures du raisonnement où la définition d'un concept s'élargit au point d'embrasser tous les cas concrets et les généralités les plus disparates.
Au lieu d'envisager la série des états internes [p.145] de la conscience et la série de ses états externes comme des espèces concrètes, il les pose d'emblée comme deux abstractions dernières, ultimes, irréductibles. Aussitôt la généralité ou identité de genre prend chez lui la place de la spécialité ou différence d'espèce. Mais la généralité supprimant toute opposition en faveur et au profit de l'harmonie, de l'unité tant poursuivie par l'esprit, le sujet et l'objet se combinent nécessairement en un concept unique, qui est l'être. Or, toute abstraction pure peut se considérer: 1° comme telle, c'est-
Si l'on supprime ce principe essentiel et primordial, l'odieuse thèse nietzschéenne, qui prétend que la force crée le droit, que la force est le droit, apparaît supérieure au concept le seul juste et vrai qui veut que la force soit uniquement le soutien du droit et ne puisse être mise en action que pour faire triompher le droit.
Le concept divisant est le concept de négation. Il sépare quelque chose de quelque chose: un homme n'est pas un cheval, celui qui est debout n'est pas assis. Le concept de disjonction est un concept d'affirmation; il ne sépare pas les choses; mais de plusieurs conceptions de l'esprit, il en constitue une: quelque chose est homme ou cheval, sain ou malade, etc.
La différence entre les concepts de mot et les concepts d'oraison s'applique aux concepts qui donnent les choses comme séparées ou qui en opèrent la séparation, et qu'Abélard appelle concept des divisés et concept divisant.
Mais l'unité de concept disparaît avec la continuité de l'acte. Le concept d'homme serait, comme le concept de la chimère, un concept vain et mauvais, s'il n'y avait pas d'homme du tout.
Aussitôt la généralisation a achevé l'œuvre intellectuelle de l'abstraction: l'idée générale a été conçue; le concept nous est né, et sa lumière, en rendant les choses intelligibles, illumine le monde sensible. Sans cette lumière intellectuelle, pourrait-on encore penser et surtout philosopher?
Il le fallait bien, que le Théâtre d'avant la Musique partit d'un concept autoritaire et naïf, quand ne disposaient pas de cette ressource nouvelle d'évocation ses chefs-d'oeuvres, hélas! gisant aux feuillets pieux du livre, sans l'espoir, pour aucun, d'en jaillir
Mais la science la plus primitive et la métaphysique la plus puérile se sont toujours inspirées d'un autre principe encore, que toutes deux plaçaient, clans l'échelle abstractive, au-dessus de l'idée d'évolution, et que toutes deux considéraient, par le fait, comme le but suprême de la connaissance. Je veux parler du concept d'unité.
3° Si l'idée n'est qu'une image instantanée, elle n'a plus aucune raison d'être, car nous pouvons avoir bien mieux qu'une série discontinue d'instantanés: les sensations nous donnent en effet quand il nous plaît des images continues et fluentes de mouvements continus. D'autre part, les actes fluents de l'imagination et du langage nous permettent de les peindre ou de les exprimer dans leur fluidité. Le concept intellectuel serait donc bien inutile; les sens suffiraient
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