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Mis à jour: 2 mai 2025
Il se confirma dans cette idée, quand la porte s'ouvrit lentement et qu'il vit paraître devant lui le châtelain en personne. Sauf l'habit, c'était la statue du commandeur descendue de son piédestal: même démarche compassée, même pâleur, même absence de regard, même face solennelle et pétrifiée.
Ce mot «mon fils» prononcé avec une intonation notée sonna comme une fanfare de victoire aux oreilles de Noël sans que sa réserve compassée se démentît. Il s'inclina pour prendre congé; le gentilhomme lui fit signe d'attendre. Dans tous les cas, ajouta-t-il, votre couvert sera mis ici. Je dîne
La délicieuse vision pour nos futurs romantiques, et comme on comprend leur émerveillement! Jamais galerie de portraits, non pas même chez Shakespeare, ne fut plus animée, plus variée, plus chatoyante. Il ne faut pas parler ici de profondeur. Au surplus, nos romantiques n'en ont que faire, et ce n'est pas la qualité qui, pour l'heure, doit le plus vivement les frapper. Racine est profond: ils n'ont jamais osé le nier, même dans leurs plus intempérants écarts de briseurs de vieilles idoles. Mais Racine est froid, mais ses personnages ne se départent jamais d'une certaine allure compassée et majestueuse, dont s'accommodent assez mal les goûts d'une nouvelle société qui tous les jours se «démocratise» davantage: on n'aimera pas Racine et on donnera une leçon
Sa voix était grave, ses expressions choisies; sa politesse un peu compassée rappelait la cour de Versailles dans un hameau de nos montagnes; son costume disait l'homme de distinction qui respectait son passé dans sa déchéance; sa chevelure était relevée en boucles crêpées et poudrées sur les deux tempes. Il tenait d'une main son chapeau entouré d'une ganse noire
Celle-ci paraît froide et compassée, elle ne répond que par monosyllabes et sans lever les yeux; ses cheveux sont mis en bandeaux plats, sa mère répète qu'elle n'a pas encore porté de robe en soie; elle étudie, dit-on, du matin au soir, mais son savoir ne perce pas. On ne la laisse lire ni journal, ni revue; même l'innocente nouvelle de son journal de modes est prohibée; le théâtre, la valse, lui sont défendus. En sa présence, sa mère fait baisser la voix des visiteuses au moindre mot risqué. Mais pénètre-t-on dans son intimité, on la trouve tout autre, elle ne se contient plus; si elle ne parlait pas, c'est qu'elle ne sait rien dire; quand elle se laisse aller
Ils se quittèrent comme ils s'étaient rejoints, avec la même familiarité compassée et les mêmes sourires voulus. Ce soir-l
On sait ce que sont ces réceptions flamandes, pures et tranquilles, dont la bière et les sirops font, en général, tous les frais. Quelques conversations sur le temps qu'il fait, l'apparence des récoltes, le bon état des jardins, l'entretien des fleurs et plus particulièrement des tulipes; de temps en temps, une danse lente et compassée, comme un menuet; parfois une valse, mais une de ces valses allemandes qui ne donnent pas plus d'un tour et demi
Monsieur Lainé était un homme grand, sec, dégingandé, gauche, d'une figure laide et dénuée de toute physionomie. Sa conversation était généralement froide, compassée et peu intéressante. On pouvait passer des soirées entières avec lui en lui entendant jeter, ç
Mme Farrenc professait une grande admiration pour Hummel et Moschelès, dont elle avait longtemps reçu les conseils; pourtant, on ne retrouvait pas une frappante analogie entre sa virtuosité et celle des célèbres pianistes que nous venons de nommer; son talent d'exécution procédait bien plutôt de l'école de Kalkbrenner et Cramer, dont elle avait la netteté, l'allure correcte mais compassée. Mme Farrenc n'était pas une virtuose transcendante dans l'acception stricte du mot, mais une pianiste de style, commandant l'attention par sa manière magistrale de comprendre et d'interpréter. En revanche, nous le répétons, ce jeu irréprochable au point de vue de la correction laissait
La physionomie de F. Kalkbrenner était distinguée, ses traits un peu forts quoique réguliers. Les yeux doux, mais vagues, étaient ombragés d'épais sourcils. La bouche grande, souriante, avait un certain rictus narquois. Kalkbrenner avait la taille au-dessus de la moyenne, la démarche compassée, l'abord froid et cérémonieux; il affectait une politesse exagérée qu'il croyait un reflet des habitudes du grand monde. Cette tenue lui donnait
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