United States or Paraguay ? Vote for the TOP Country of the Week !


Sa mère était une de ces malheureuses, comme Paris, chaque année, en dévore des milliers, venues de leur province en souliers ferrés, qu'on rencontre six mois plus tard coiffées de plumes, et qui tâchent de gagner le plus gaiement possible l'inévitable hôpital. Celle-ci n'était ni meilleure ni pire que les autres.

On la vit partir de Suède, vêtue d'une manière bizarre, avec une espèce de justaucorps, une jupe courte, des bottes, un mouchoir noué au col, un chapeau couvert de plumes, une perruque; et, derrière cette perruque, un rond de cheveux nattés, tels que les dames en portent en France lorsqu'elles sont coiffées, ce qui faisait un effet ridicule. Elle défendit

Coiffées d'un réseau de pourpre qui derrière maintenait leurs cheveux retenus devant par un diadème d'or enrichi de camées; chaussées de sandales fixées par des ligatures de pourpre dans les losanges desquelles se dessinaient leurs jambes revêtues d'un tricot couleur de chair, et les doigts de leurs pieds ornés de bagues; les épaules

Vêtues de noir, les joues, le cou voilés, les femmes du Morbihan ont l'air de religieuses. Leur plus grande beauté est dans leur douceur. Assises sur leurs talons, dans l'attitude qui leur est habituelle, elles ont une grâce paisible et lourde assez touchante. Coiffées et vêtues comme elles, leurs fillettes sont charmantes, sans doute parce que l'austérité du costume rend plus sensible la fraîcheur riante de l'enfance. Il n'y a rien de joli comme ces petites béguines de sept ou huit ans. Entre elles, volontiers, elles s'amusent

Appelle Nathaniel, Joseph, Nicolas, Philippe, Walter, Sucresoupe, et les autres; qu'ils aient grand soin que leurs têtes soient bien coiffées, leurs habits bleus bien brossés, et leurs jarretières de différentes couleurs. Qu'ils sachent bien faire la révérence de la jambe gauche, et qu'ils ne s'avisent pas de toucher un poil de la queue du cheval de mon maître, sans baiser leurs mains.

«Et puis, pour moi, comme pour tous les soldats, l'avenir n'était pas drôle. On ne ferait plus la guerre de longtemps, c'était bien sûr; la pauvre France avait reçu un trop mauvais coup. Elle allait recommencer, l'insipide existence de garnison; je les retrouverais, aussi monotones qu'avant, le «mess» d'officiers, avec ses sauces de gargotte, le café aux patères coiffées de képis, et la musique militaire, sur le mail, jouant des nouveautés comme l'ouverture de Zampa, la musique autour de laquelle on promène en rond son ennui, dix fois, quinze fois, vingt fois, jusqu'

J'ai dit que les «Dames de la Comédie» d'autrefois étaient affreuses. Cette appréciation est évidemment excessive. C'est, sans doute, que j'avais encore dans les yeux l'abominable portrait de «Rachel jeune» par Dubuffe père: un front d'hydrocéphale, une tête longue comme un jour sans pain. Et c'est que toutes les autres sont coiffées et habillées

Les mêmes femmes qui, l'année d'avant, n'osaient sortir que vêtues d'une robe d'indienne et coiffées d'un bonnet de servante, se montraient l

De toutes ces rangées de femmes, courbées sur leur ouvrage, de toutes ces détenues semblablement vêtues, de toutes ces têtes coiffées et de tous ces dos recouverts de madras

Ceci n'était pas du Delacroix. Toute couleur avait disparu pour ne laisser voir qu'un dessin tantôt estompé d'ombres confuses, tantôt rayé de larges traits de lumière, avec une fantaisie, une audace, une furie d'effet sans pareilles. C'était quelque chose comme la Ronde de nuit de Rembrandt, ou plutôt, comme une de ses eaux-fortes inachevées. Des têtes coiffées de blanc et comme enlevées