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Mis à jour: 5 juillet 2025
Il faut cependant qu'on ait pénétré chez toi? M. de Clinchan réfléchit un moment, puis tout
Le comte eut un sourire ironique, un de ces sourires d'homme qui tient en réserve un argument vainqueur. Est-ce vraiment votre opinion? demanda-t-il. En mon âme et conscience, oui! Alors, autant avouer. Oh!... avec de telles preuves contre soi, on avoue pas, on est convaincu. Alors, oui, c'est vrai, Montlouis a été tué comme le dit Clinchan.
Longtemps le comte les examina avec la plus scrupuleuse attention, et c'est d'une voix qui trahissait son découragement, qu'il dit: Oui, c'est bien l'écriture de Clinchan. Pas un des muscles de la terne figure du placeur ne trahit la joie qu'il ressentait. Avant tout, reprit-il, je crois indispensable de prendre connaissance de la relation de M. de Clinchan.
Mais en l'état de cause, le journal de M. de Clinchan est pour nous comme un livre
Parfaitement... d'autant mieux que je ne suis pas un intermédiaire, moi, je suis propriétaire des documents. Comment, c'est vous qui...? Le bonhomme s'inclina de l'air le plus modeste. C'est moi, oui, monsieur le comte, répondit-il, qui possède les feuillets arrachés au journal de M. de Clinchan, et aussi, pourquoi ne pas l'avouer? toute la correspondance de Mme de Mussidan.
Alors seulement M. de Clinchan osa respirer
Monsieur le comte désirerait-il la parcourir lui-même, ou veut-il que je lui en donne lecture. Lisez! répondit M. de Mussidan, qui plus bas ajouta: Je n'y vois plus. Le placeur, pour obéir, traîna son fauteuil près des bougies. A en juger par le style, observa-t-il, M. de Clinchan doit avoir rédigé ceci le soir même de l'accident. Enfin, je commence: «AN 1842. 26 octobre.
Trédame!... geignait M. de Clinchan, comme tu y vas. Quelle journée, mon Dieu! Songe un peu... déjeuner trop abondant, émotion violente, course rapide, colère provoquée par tes domestiques, joie en te voyant, puis choc et interruption des fonctions respiratoires... C'est dix fois ce qu'il faut pour prendre une maladie qui...
Il arrive, gémit M. de Clinchan, qu'on sait l'histoire des bois de Bivron. Une lettre anonyme, reçue il y a une heure, me prédit les plus épouvantables malheurs, si je ne t'empêche de donner ta fille
Pour M. de Clinchan, c'était le salut, la paix. Mais après ses angoisses, cette joie eut un effet terrible. De rouge qu'il était, il devint blême, il chancela, fit un tour sur lui-même, et s'affaissa sur le canapé en murmurant: Repas trop copieux!... émotions violentes!... c'était indiqué!... Il se trouvait mal. M. de Mussidan, presque effrayé, se pendit aux sonnettes.
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