Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 4 juin 2025


Ils sortent. Les peintres traversent la cour en tous sens. Lionel et Césario s'avancent. Le maître est-il levé? C

Homme grossier, fait pour habiter les montagnes et les cavernes sauvages, jamais l'on n'enseigna la politesse, sortez de ma vue. Ne vous fâchez pas, cher Césario. Brutal, sortez. Venez avec moi dans ma maison, et après que je vous aurai conté combien de folies extravagantes ce rustre a faites, vous ne ferez que rire de celle-ci; vous ne pouvez vous dispenser de venir.

LE DUC. Allons, mon ami, la chanson que tu as chantée hier au soir. Remarque-la, Césario; elle est ancienne et simple. Les fileuses, et celles qui tricotent au soleil, et les jeunes filles dont le coeur est libre, tout en tissant leur fil avec des outils d'os, ont coutume de la chanter: c'est la naïve vérité, et elle peint bien l'innocence de l'amour comme le bon vieux temps.

Appartement dans le palais du duc. LE DUC, VIOLA, CURIO et autres. LE DUC. Faites-nous un peu de musique. Ah! bonjour, mes amis. Allons, bon Césario, seulement ce morceau de chant, cette vieille chanson ancienne que nous entendîmes hier au soir. Il me semblait qu'elle soulageait beaucoup mon âme souffrante, plus que ces airs légers et ces refrains répétés dans ces mesures vives et brusques.

C'étaient d'autres mélodies dont tes fils faisaient retentir les airs après ta mort! Mais, vénérable et humble fondateur, si tu ressuscitais maintenant, tu ne verrais que des Elias de Cortona dégénérés; si tes fils te reconnaissaient, ils t'emprisonneraient et peut-être même te feraient partager le sort de Cesario de Speyer!

VIOLA. Et moi, je subirais volontiers mille morts joyeusement et avec plaisir pour vous rendre le repos. OLIVIA. va Césario? VIOLA. Sur les pas de celui que j'aime plus que mes yeux, plus que ma vie, et mille fois plus que je n'aimerai jamais ma femme. Si je mens, ô vous, témoins célestes, punissez sur ma vie mes fautes contre l'amour.

VALENTIN. Si le duc vous continue ses faveurs, vraiment, Césario, vous avez bien l'air de faire une grande fortune: il n'y a encore que trois jours qu'il vous connaît, et vous n'êtes déj

OLIVIA. Oh! comme le dédain semble beau dans le mépris et le courroux qui se peignent sur ses lèvres! Un meurtrier criminel ne se trahit pas plus vite que l'amour qui voudrait se cacher. La nuit de l'amour est aussi claire que le plein midi. Césario, par les roses du printemps, par la virginité, par l'honneur, par la foi, par tout ce qu'il y a de plus sacré, je le jure, je t'aime tant que, malgré tes dédains, ni l'esprit, ni la raison ne peuvent cacher ma passion. Ne va pas puiser dans cet aveu des raisons; car, quoique je te recherche, ce n'est pas pour toi un motif. Impose plutôt silence

LE DUC. Qu'on me laisse. (Curio sort avec la suite du duc, excepté Viola.) Encore une fois, Césario, va trouver cette souveraine cruelle; dis-lui que mon amour, plus noble que les trésors de l'univers, ne met aucun prix

Césario, vous ne me tenez pas votre parole. VIOLA. Madame? LE DUC. Aimable Olivia. OLIVIA. Que dites-vous, Césario? Mon cher seigneur.... VIOLA. Son Altesse veut parler; et mon respect m'impose silence. OLIVIA. Si c'est toujours sur l'ancien air, seigneur, il est aussi dissonant, aussi fâcheux

Mot du Jour

d'expéditions

D'autres à la Recherche