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Mis à jour: 19 juillet 2025


La grande illusion et la plus divertissante de M. d'Aurevilly, c'est assurément son catholicisme. Je pense qu'il a la foi. Du moins il professe hautement tous les dogmes et, par surcroît, s'émerveille volontiers, sans que cela en vaille toujours la peine, des «vues profondes de l'

Vous m'effrayez! Mais, c'est donc un athée? Non pas peut-être en théorie, mais en pratique il l'est certainement. et élevé dans les principes du catholicisme, jamais, de mémoire du plus ancien du régiment, il n'est entré dans une église ou une chapelle. De manières froides et réservées, il n'est avec personne sur un pied d'intime amitié. Mais ce qui,

Et il en est le grand catholique; pour un peu je dirais le seul. Il a dégagé le catholicisme de tout ce qui n'est pas lui, s'étant gardé soit de le compromettre avec la Révolution, soit de prétendre le ramener, comme d'autres «épureurs» de religion, au christianisme des premiers temps. Veuillot l'a pris tel qu'il est, avec sa hiérarchie, avec ses doctrines autoritaires en politique, même avec les us et traditions qui, pour les inattentifs et les superficiels, paraissent s'éloigner de l'esprit de l'

«Ayant mûrement examiné quel usage je pourrais faire de la liberté que je m'arrogeais, je ne vis, hors des travaux de l'esprit, rien qui me convînt en ce monde. Aux premiers temps de mon détachement du catholicisme, j'avais été travaillé sans doute par de vastes ambitions; j'avais fait des projets gigantesques; j'avais médité la réforme de l'

Saisi, Pierre frémissait de peur et d'admiration devant cette extraordinaire figure qui se dressait, le dernier pape menant les funérailles du catholicisme. Il comprenait que Boccanera avait parfois faire ce rêve, il le voyait, dans son Vatican, dans son Saint-Pierre qu'éventrait la foudre, debout, seul au travers des salles immenses, que sa cour pontificale, terrifiée et lâche, avait abandonnées. Lentement, vêtu de sa soutane blanche, portant ainsi en blanc le deuil de l'

Et, sans s'en douter, il suivait avec le marquis la même tactique que son père avait suivie naguère avec lui; il affectait de fronder et de démolir tout ce qu'il supposait devoir être plus ou moins sacré aux yeux du vieux légitimiste; «la noblesse aussi bien que l'argent, la grande propriété, la puissance des individus, l'esclavage des masses, le catholicisme jésuitique, le prétendu droit divin, l'inégalité des droits et des jouissances, base des sociétés constituées, la domination de l'homme sur la femme, considérée comme marchandise dans le contrat de mariage, et comme propriété dans le contrat de la morale publique; enfin, toutes ces lois païennes que l'

Et Paul Bourget, mon père?... Paul Bourget!... Il entre dans la bonne voie... je ne dis pas non... je ne dis pas non... Mais son catholicisme n'est pas sincère... pas encore; du moins il est très mêlé... Ça me fait l'effet, votre Paul Bourget, d'une cuvette... oui, l

On voit de nos jours, plus qu'aux époques antérieures, des catholiques qui deviennent incrédules et des protestants qui se font catholiques. Si l'on considère le catholicisme intérieurement, il semble perdre; si on regarde hors de lui, il gagne. Cela s'explique.

M. Vacherot, dans un solide et délicat travail récemment publié dans la Revue, nous trace une esquisse instructive de la situation du catholicisme actuel. Malgré son exquise courtoisie pour les lumières de la chaire et de la polémique religieuse, il met ces lumières au pied du mur, les sommant, le malin qu'il est, d'étudier les textes sacrés, de les mettre d'accord et de définir l'orthodoxie. L'

Brusquement, le mot sonna dans le crâne de Pierre profondément absorbé. Une religion nouvelle! Cette porte qu'il fallait laisser ouverte sur le mystère, c'était en somme une religion nouvelle. Opérer brutalement l'humanité de son rêve, lui enlever de force le merveilleux dont elle a besoin autant que de pain pour vivre, ce serait la tuer peut-être. Aurait-elle jamais le courage philosophique de la vie telle qu'elle est, vécue pour elle-même, sans l'idée future des peines et des récompenses? Il semblait bien que des siècles passeraient avant qu'une société assez sage pût vivre honnêtement, sans la police morale d'un culte quelconque, sans la consolation d'une égalité et d'une justice surhumaines. Oui! une religion nouvelle, cela éclatait, cela retentissait en lui, comme le cri même des peuples, le besoin avide et désespéré de l'âme moderne. La consolation, l'espoir que le catholicisme avait apportés au monde semblait épuisé, après dix-huit siècles d'histoire, tant de larmes, tant de sang, tant d'agitations vaines et barbares. C'était une illusion qui s'en allait, et il fallait au moins changer d'illusion. Si, jadis, on s'était jeté dans le paradis chrétien, cela venait de ce qu'il s'ouvrait alors comme la jeune espérance. Une religion nouvelle, une espérance nouvelle, un paradis nouveau, oui! le monde en avait soif, dans le malaise il se débattait. Et le père Fourcade le sentait bien, il ne voulait pas dire autre chose, lorsqu'il s'inquiétait, suppliant qu'on amenât

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