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Mis à jour: 23 mai 2025
En Bretagne, le métier était un de ceux que les lépreux pouvaient exercer; les tonneliers portent encore le nom de cacous, et ils passent, en certaines localités, pour descendre de cette race maudite. Au milieu de ce siècle, dans le Finistère, le peuple conservait pour eux, d'après M. de la Villemarqué, une sorte d'aversion et de mépris héréditaires. Il est probable que, depuis, les préventions dont ils étaient l'objet ont beaucoup diminué. En Haute-Bretagne je n'ai pas constaté la même répulsion, et je ne connais aucun dicton injurieux
Dans la Bretagne, c'étaient les Caqueux, Caevus, Cacous , Caquins. On lit dans un ancien registre qu'ils ne pouvaient voyager dans le duché que vêtus de rouge (D. Lobineau, II, 1350. Marten. Anecdot., IV, 1142). Le parlement de Rennes fut obligé d'intervenir pour leur faire accorder la sépulture. Il leur était défendu de cultiver d'autres champs que leurs jardins. Mais cette disposition, qui réduisait ceux qui n'avaient pas de terre
Je ne sais si, comme les cacous ou cordiers, les tailleurs ont eu en Bretagne, avant la Révolution, une sépulture spéciale; il est certain que pendant leur vie ils étaient souvent traités comme de véritables parias.
En Bretagne, les cordiers et les écorcheurs de bêtes mortes, étaient ce qu'on nommait autrefois les caqueux, cacous ou caquins. Ils inspiraient un tel mépris, que le sixième des statuts publiés en 1436 par l'évêque de Tréguier, ordonna aux caqueux de se placer au bas des églises lorsqu'ils iraient au service divin. Le duc François II leur permit de faire le trafic du fil et du chanvre aux lieux peu fréquentés et de prendre des fermes
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