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Mis à jour: 13 juin 2025
Boishardy s'assit, et, s'adressant au jeune homme: Tu as accompli ta mission? dit-il. Oui, commandant. Tu as vu La Bourdonnaie? Je l'ai vu. Quelles nouvelles de la Cornouaille? Les bleus ravagent toujours le pays; la guillotine est en permanence
Les chevaux sont bons, fit observer Boishardy en modérant l'ardeur de celui qu'il montait et en éprouvant le besoin de parler pour chasser les terribles impressions qui venaient de l'assaillir ainsi que ses compagnons. Oui, répondit Marcof; nous serons
Tiens! tu le connais donc? répondit le sans-culotte. Mais oui, et tu serais bien aimable de me faire trouver avec lui. C'est facile. Quand cela? Ce soir, si tu veux. Je ne demande pas mieux. Eh! après la fête, nous irons chez Nicoud vider une bouteille, et je l'enverrai chercher; je sais où le trouver. Marcof serra le bras de Boishardy, et ils échangèrent tous deux un regard rapide.
Keinec avait hâte de rejoindre Yvonne; Boishardy était impatient de se trouver en face du prisonnier qu'avait fait le jeune chouan. Une faible clarté, brillant sur le palier du deuxième étage, vint activer leurs pas, et bientôt ils eurent atteint la porte d'entrée du misérable logis.
A chaque pas, les chevaux menaçaient de s'abattre. Deux fois celui de Boishardy glissa et roula avec son maître, qui se releva couvert de sang. Certes, ces trois hommes étaient braves, si braves même qu'on pouvait les taxer de témérité folle. Eh bien! des gouttes de sueur froide inondaient leurs visages. Comme le matin, sur la Loire, ils se regardaient sans oser échanger une parole, et bientôt même ils cessèrent de se regarder, dans la crainte d'échanger leur pensée. Peut-être parmi ces cadavres qu'ils foulaient se trouvait-il des amis chers
Deux heures environ après la scène qui venait d'avoir lieu dans le logis du lieutenant de la compagnie Marat, et au moment où la nuit close s'étendait sur le bassin de la Basse-Loire, trois hommes, ou pour mieux dire trois sans-culottes aux allures avinées, débraillées et chancelantes, suivaient, bras dessus bras dessous, les rives de l'Erdre, se dirigeant vers la tour Gillet, près de laquelle s'ouvrait la porte de la ville par où étaient entrés, la veille au soir, Boishardy, Marcof et Keinec. Deux des trois sans-culottes, dont l'un portait des épaulettes d'officier attachées sur les épaules de sa carmagnole, hurlaient
Tonnerre! s'écria Marcof, ne discutons pas et dépêchons. Laissez-moi faire, mes amis, dit M. de Boishardy en s'adressant au comte de La Bourdonnaie et au marin. Madame voudrait sans doute prolonger la conversation, mais je vous réponds qu'elle va parler nettement. Hermosa sourit.
Marcof, la bouche entr'ouverte, les narines dilatées, regardait d'un oeil étincelant l'horrible spectacle. Bien commencé! dit Boishardy en essuyant le fer rougi de sa hache. Voil
D'eux d'entre eux étaient enveloppés dans de vastes manteaux, précaution que justifiait la neige abondante qui tombait et la rigueur de la saison. Celui qui marchait en avant de ceux-ci, bravant le froid de la nuit, était Keinec, Marcof et Boishardy le suivaient.
Boishardy et Keinec gardèrent d'abord le silence en suivant de l'oeil l'ombre des deux hommes qui disparaissaient peu
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