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Mis à jour: 13 juin 2025
Pinard! s'écria Boishardy
Sur les bons d'un sou on lisait cet aphorisme philosophique parfaitement de circonstance: «Doit-on regretter l'or quand on peut s'en passer?» Et sur les bons de deux liards était imprimée cette phrase sentimentale: «Ne me refuse pas au mendiant qui t'implore.» Boishardy prit le livre et les papiers, et mit le tout dans sa poche.
Vous avez raison toujours, Boishardy, répondit Marcof
Les sans-culottes, vaincus, blessés, épouvantés, faiblissaient rapidement. Quatre, tués sur le coup, gisaient près de la table. Deux autres, renversés sous les mains puissantes de Keinec et de Boishardy, demandaient grâce d'une voix éteinte; mais les deux chouans avaient trop longtemps contenu l'éclat de leur colère: leur cerveau délirant ne leur permettait pas de comprendre les supplications qui leur étaient adressées, et leurs ennemis tombèrent
On tue encore ici? murmura Boishardy. On tue partout
M. de Boishardy est certes l'un des personnages historiques de la chouannerie qui ont légué le plus de souvenirs vivaces sur la vieille terre bretonne. Gentilhomme obscur, peu soucieux des plaisirs de la cour, il avait vu sa jeunesse s'écouler dans une existence toute rustique. A vingt ans, il avait servi comme officier dans le régiment de royale-marine; cinq ans plus tard, il donnait sa démission et rentrait dans ses terres. Grand amateur de gibier et de beautés champêtres, il chassait le loup, le sanglier et les jeunes filles, lorsque éclatèrent les premiers troubles de l'Ouest. Fermement attaché
C'est un bras et un coeur de plus dans nos rangs, ajouta Boishardy. Expliquez-nous ce mystère, Marcof!
Après la mort de Cathelineau, lorsque les royalistes furent rejetés de l'autre côté de la Loire, Boishardy fut chargé de la périlleuse mission de garder et d'observer tout le haut pays, de Saint-Nazaire
Ensuite? demanda La Bourdonnaie en voyant Boishardy s'arrêter, et remettre ses papiers, ses lettres et ses journaux dans sa poche. C'est ici où s'arrêtent mes nouvelles,
M. de Boishardy connaissait Marcof depuis longtemps. Comme tous les braves coeurs qui s'étaient trouvés en contact avec cette nature si loyale, si franche et si forte, M. de Boishardy s'était épris pour le marin d'une amitié étroite et vive. L'expansion de Marcof le toucha profondément. Ces deux hommes, au reste, étaient bien faits pour se comprendre et s'aimer. D'une bravoure
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