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Mis à jour: 4 juin 2025


Field a été le créateur d'un genre de petites pièces caractéristiques désignées sous le nom générique de nocturnes, sortes de rêveries, de petites méditations musicales, la pensée, d'un sentiment tendre, parfois un peu maniéré, est le plus souvent, chez Field, accompagnée d'une basse ondulée en arpèges ou en accords brisés, bercement harmonieux qui soutient la phrase mélodique et l'anime par l'imprévu de ses modulations, mais ne dialogue que très rarement avec la partie récitante.

À toute vapeur on traversa un village, et Pierre aperçut confusément une église, au milieu de grands pommiers. Tous les pèlerins du wagon se signèrent. Mais lui, maintenant, était envahi d'une inquiétude, des scrupules rendaient sa rêverie anxieuse. Cette religion de la souffrance humaine, ce rachat par la souffrance, n'était-ce pas encore un leurre, une aggravation continue de la douleur et de la misère? Il est lâche et dangereux de laisser vivre la superstition. La tolérer, l'accepter, c'est recommencer éternellement les siècles mauvais. Elle affaiblit, elle abêtit, les tares dévotes que l'hérédité lègue font des générations humiliées et craintives, des peuples dégénérés et dociles, toute une proie aisée aux puissants de ce monde. On exploite les peuples, on les vole, on les mange, quand ils ont mis l'effort de leur volonté dans la seule conquête de l'autre vie. Dès lors ne vaudrait-il pas mieux avoir tout de suite l'audace d'opérer l'humanité brutalement, en fermant les Grottes miraculeuses elle va sangloter, et de lui rendre ainsi le courage de vivre la vie réelle, même dans les larmes? Et c'était comme la prière, ce flot de prières incessantes qui montait de Lourdes, dont la supplication sans fin l'avait baigné et attendri: n'était-ce autre chose qu'un bercement puéril, un abâtardissement de toutes les énergies? La volonté s'y endormait, l'être s'y dissolvait, y prenait la vie, l'action en dégoût. À quoi bon vouloir,

Et tandis que, baignant ta laiteuse omoplate, La chevelure sombre et houleuse, je veux Lâcher comme un essaim de vaisseaux d'or mes vœux En flots chauds, invitants, bouillonne et se dilate, Sur ce lac odorant les deux puissantes fleurs, Avec un bercement lent et lourd de frégates, Comme avant le combat arborent leurs couleurs.

Tout simplement sur ce fait qu'une ombre épaisse s'amasse entre la terre et nous! Si nous étions retombés sur notre planète, nous verrions autour de nous le sol éclairé par les rayons lunaires; si au contraire notre chute s'était opérée dans l'Océan Pacifique, nous nous ressentirions du bercement des vagues. Je le répète donc: nous sommes partis.

En effet, sur la banquette, en face d'eux, M. de Guersaint dormait d'un air béat, comme dans son lit, sans paraître avoir conscience des continuelles secousses. Ce roulis, ce tangage monotones semblaient du reste n'être plus que le bercement qui alourdissait le sommeil du wagon entier. C'était l'abandon complet, l'anéantissement des corps, au milieu du désordre des bagages, écroulés eux aussi, comme assoupis sous la lueur fumeuse des lampes. Et le grondement rythmé des roues ne cessait pas, dans l'inconnu des ténèbres le train roulait toujours. Parfois seulement, devant une gare, sous un pont, le vent de la course s'engouffrait, une tempête soufflait brusquement. Puis, le grondement berceur recommençait, uniforme,

Georgette ne les entendait pas, et les ondulations de sa voix semblaient moduler le bercement d'un rêve. Ses yeux grands ouverts regardaient en haut, et étaient divins; quel que soit le plafond ou la voûte qu'un enfant a au-dessus de sa tête, ce qui se reflète dans ses yeux, c'est le ciel.

Alors, elle s'abandonna dans son coin, elle écouta les paroles sans fin du vieux marchand de parapluies, au long bercement mélancolique de la voiture. Si la police ne devrait pas débarrasser la voie publique!... Il y a plus de dix-huit mois qu'ils nous encombrent, avec leur façade, un homme s'est encore tué l'autre jour.

«Ils dormaient éveillés dans ce bercement.

Il y eut un silence. Nani le regardait de ses yeux clairs, l'intelligence avait la netteté et le tranchant de l'acier. Dans le grand calme, dans l'air lourd et chaud du petit salon, dont les glaces reflétaient les bougies sans nombre, un éclat plus sonore de l'orchestre entra, déroula un lent bercement de valse, puis mourut.

Dès le départ, un cantique s'était dégagé du sourd grondement de la foule. C'était la complainte de Bernadette, les six dizaines de couplets, la Salutation angélique revenait au refrain, dans un rythme obsédant. Quand on avait fini ces soixante couplets, on les recommençait. Et le bercement reprenait sans fin: Ave, ave, ave, Maria! stupéfiant l'esprit, brisant les membres, emportant peu

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detto

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