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Mis à jour: 5 octobre 2025


Le lendemain, cela alla un peu mieux. Fatiguée de pleurer, consolée et encouragée par les paroles amicales de madame Damhout et de Bavon, Godelive avait commencé

Par habitude et par affection, elle prenait encore part aux leçons de Bavon, en se réjouissant avec lui de l'honneur et du bonheur qui l'attendaient

Maintenant, et pour le moment, vous toucherez quatre cents francs; c'est au moins deux fois autant que votre salaire actuel. Bavon fondit en larmes; il bégaya quelques paroles entrecoupées, bénit son bienfaiteur, et parla de son père et de sa mère; mais il était trop ému pour prononcer des phrases suivies.

Son départ fut suivi d'un moment de profond silence; les Damhout se regardaient, puis regardaient leur fils avec une douloureuse stupéfaction. Bavon paraissait irrité. Un feu sombre étincelait dans ses yeux et ses lèvres tremblaient.

Godelive releva lentement la tête; quoiqu'on vît briller des larmes dans ses yeux, il y avait dans son regard tant de fierté virginale, et dans l'expression de son beau visage tant de noblesse que Bavon la considéra avec respect.

Ils auraient déménagé beaucoup plus tôt si Bavon ne s'était efforcé de retarder cette résolution. Il ne cachait pas qu'il s'éloignerait avec regret des lieux avait été son berceau, et s'étaient passés les beaux jours de son enfance. Ne lui disaient-ils pas et ne lui répétaient-ils pas chaque jour combien sa mère l'avait aimé, et combien elle l'avait encouragé de ses efforts pour apprendre

Bavon semblait depuis un moment saisi par un sentiment de confusion; il tenait la tête baissée et marchait en chancelant entre ses parents. Lorsqu'ils allaient atteindre la porte de la salle, Christine dit

Ah! peut-être ne me comprendras-tu pas, mais je te dis, Damhout, que, si plus tard nos enfants pouvaient abaisser leurs regards vers moi, je remercierais Dieu de les avoir élevés dans le monde. Ne secoue pas la tête. Si, au prix de ma vie, je pouvais faire de Bavon un roi ou un empereur, je mourrais de joie devant le trône de mon enfant!

Cette nouvelle émut Bavon d'une étrange façon; il courba la tête, baissa les yeux sans rien dire et ne répondit même pas lorsque sa mère lui demanda pourquoi il s'affligeait de ce qui était, en définitive, un bonheur pour les parents de Godelive. Enfin il dit d'un ton résigné: En effet, mère, c'est un bonheur pour eux. J'étais tellement habitué

Cela dura si longtemps qu'enfin les deux petites sœurs, tête contre tête, s'étaient endormies sur le banc. Alors, la classe fut finie. La mère déshabilla les deux petites endormies et les mit dans leur lit. Bavon et Godelive retournèrent

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