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Mis à jour: 29 juin 2025


Sang français, sang allemand, c'est toujours l'Homme de douleur. Hier, nous entendions la grande et morne plainte qui s'exhale du Feu de Barbusse. Bien qu'ils viennent de l'autre camp, je gage que la plupart de nos lecteurs belliqueux de France et de Navarre détaleront devant eux, en se bouchant les oreilles. Cela risquerait de troubler leur insensibilité.

On lui reprochera sans doute la place prépondérante que prend dans son livre la douleur physique. Elle le remplit. Elle obsède l'esprit et les yeux. C'est après avoir lu Menschen im Krieg que l'on reconnaît combien Barbusse a été sobre d'effets matériels. Si Latzko y recourt avec insistance, ce n'est pas seulement qu'il est poursuivi par cette hantise. Il veut la communiquer aux autres.

Henri BARBUSSE (France); Charles BAUDOUIN, directeur du Carmel (France); Léon BAZALG

Un rayon de soleil ne fait pas le ciel clair; et la voix d'un soldat n'est pas celle d'une armée. Les armées d'aujourd'hui sont des nations, sans doute s'entre-choquent et se mêlent, comme dans toute nation, bien des courants divers. Le Journal de Barbusse est celui d'une escouade, composée presque exclusivement d'ouvriers, de paysans. Mais que dans cet humble peuple, qui, comme le Tiers en 89, n'est rien et sera tout, que dans ce prolétariat des armées se forme obscurément une telle conscience de l'humanité universelle, qu'une telle voix intrépide s'élève de la France, que ce peuple qui combat fasse l'héroïque effort de se dégager de sa misère présente et de la mort obsédante, pour rêver de l'union fraternelle des peuples ennemis, je trouve l

Juin 1917. Le Feu par Henri BARBUSSE Voici un miroir implacable de la guerre. Elle s'y est reflétée, seize mois, au jour le jour. Miroir de deux yeux clairs, fins, précis, intrépides, français. L'auteur, Henri Barbusse, a dédié son livre: «A la mémoire des camarades tombés

Dans un article précédent, nous avons signalé les écrits de quelques soldats français. Après le Feu de Henri Barbusse, l'Holocauste de Paul Husson et les poignantes méditations de André Delemer, directeur de la revue: Vivre, ont fait entendre leur accent douloureux et profond d'humanité. Aux honteuses idéalisations de la guerre, fabriquées loin du front, cette grossière imagerie d'Epinal, criarde et menteuse, ils opposent le visage sévère de la réalité, le martyre d'une jeunesse condamnée

Cette fresque de la guerre semble la vision d'un Déluge universel. La multitude humaine maudit le fléau, mais l'accepte. Dans le livre de Barbusse gronde une menace pour l'avenir: aucune pour le présent. Le règlement de comptes est remis au lendemain de la paix.

Dans une scène de son terrible et admirable livre, le Feu, Henri Barbusse a noté ses souvenirs des tranchées de Picardie, et qu'il a dédié «

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