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Mis à jour: 23 juin 2025


Ma mère dit qu'il ne faut pas gâter les enfants, et elle me fouette tous les matins; quand elle n'a pas le temps le matin, c'est pour midi, rarement plus tard que quatre heures. Mademoiselle Balandreau m'y met du suif.

Quelquefois sur les bancs du fond un monsieur et une dame s'asseyent et causent tout bas. Mademoiselle Balandreau m'éloigne, mais je me retourne. Comme ils s'embrassent! Mes tantes y arrivent le samedi pour vendre du fromage, des poulets et du beurre. Je vais les y voir, et c'est une fête chaque fois. C'est qu'on y entend des cris, du bruit, des rires! Il y a des embrassades et des querelles.

Je m'en souviens, elle ne l'a peut-être pas oublié. «Ma malle est aux messageriesJe dis cela avec un revenez-y de vanité, il est entendu que j'irai avec un petit voisin la chercher. «C'est bien lourd pour toi», dit mademoiselle Balandreau. Il y a mon trousseau, quelques chemises, ma veste neuve, un paquet pour la tante Rosalie, un paquet pour le vieil oncle et une pierre pour un monsieur.

Un oncle de je ne sais quelle branche court après moi dans le Martouret et ne prend que le temps d'aller avertir mademoiselle Balandreau qu'il m'emmène dans sa carriole voir sa famille; il me renverra après-demain. «Filons, mon neveu. Hue! la GriseC'est moi qui tiens les rênes en passant dans le faubourg.

Une lettre encadrée de noir est sur la table, mon père me la montre et dit: «Tu te rappelles mademoiselle BalandreauOh! J'ai compris... et les larmes me sortent des yeux. «Morte... Elle est morte?... Oui: mais elle te fait son héritierMes larmes coulent aussi fort. Je regarde

Madame Vingtras, ne vous donnez pas la peine, je vais faire ça pour vous. Oh! chère demoiselle, vous êtes trop bonneMademoiselle Balandreau m'emmène; mais au lieu de me fouetter, elle frappe dans ses mains; moi, je crie. Ma mère remercie, le soir, sa remplaçante. «À votre service» répond la brave fille, en me glissant un bonbon en cachette. Mon premier souvenir date donc d'une fessée.

J'y reste quelquefois tout seul, quand mademoiselle Balandreau est en retard. Les élèves sont allés souper, conduits par mon père.

«Dis, mademoiselle Balandreau, tu le lui rapporteras, je t'en prie! tu diras que je l'ai pris sans savoir...» Et je n'ai pas de cesse que je ne l'aie entraînée par sa robe jusque devant la porte du monsieur «au rognon». Je suis caché dans un coin et je regarde si elle entre. Quand elle sort, elle me dit: «C'est fait», et elle m'embrasse en se frottant le nez plusieurs fois. «Mais tu pleures!

C'est mademoiselle Balandreau qui m'y conduit ma mère est souffrante. On me fait mon panier avant de partir, et je vais m'enfermer l

À six heures du matin, je me suis trouvé en plein Puy, devant le café des Messageries. Je laisse mon bagage au bureau, et je grimpe vers notre ancienne maison, mademoiselle Balandreau doit m'attendre. On lui a écrit que j'arriverais, sans fixer le jour. Je frappe. Ah! ce n'est pas long!

Mot du Jour

detto

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