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Mis à jour: 24 mai 2025


Que le diable me saisisse par les pieds, au moment de la charge, si je ne rentre dans mon bien. Je ferai tout, oui tout. Ne sais-tu pas que les gens des tribus voisines me bafouent. Ils disent: «Salah-ben-Omar se fait vieux et les hommes de son douar dorment comme des femmes après le plaisir. A deux pas de la natte il repose, on lui a volé son cheval de guerreAh! c'est le Seigneur des étalons et tu ne trouverais pas son égal dans les six escadrons de spahis. Que de fois, dans les grandes razzias du Souf, il a mangé quatre-vingts lieues en vingt-quatre heures, pendant des semaines et des mois, la selle au dos, ne broutant dans les courtes haltes que les feuilles de palmiers nains! Merzoug! Merzoug! c'est mon frère, c'est mon fils! mon compagnon des jours noirs! Et tu veux que je ne l'entende plus se secouer bruyamment quand j'ai mis pied

On dirait que les maisons sont rongées de la lèpre de l'esclavage; qu'elles rampent devant les hautes cheminées des usines qui les bafouent; qui érigent leur insolence de nouvelles tours féodales et crachent, sous la liberté du ciel bleu, le ciel noir des servitudes sans fin. La population ne respire que dans la respiration des machines; son pouls ne bat que dans le va-et-vient des pistons.

Ainsi donc, ce qui nous plaît, dans Robert Macaire, c'est ce que nous y mettons. Sous les calembours, sous les scènes de parade, sous le décousu du dialogue et l'enfantillage de l'intrigue, nous voulons voir une satire amère contre la société exploitée par deux fripons, qui, non contents de la voler, la bafouent et la salissent. Nous poussons les situations jusqu'

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