Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 24 mai 2025
De ma place, je voyais un bon vieux trottiner tranquillement par les allées. Tout le jour il taillait les arbres, bêchait, arrosait, enlevait les fleurs fanées avec un soin minutieux; puis, au soleil couchant, il entrait dans la petite chapelle où dormaient les morts de sa famille; il resserrait la bêche, les râteaux, les grands arrosoirs; tout cela avec la tranquillité, la sérénité d'un jardinier de cimetière. Pourtant, sans qu'il s'en rendît bien compte, ce brave homme travaillait avec un certain recueillement, tous les bruits amortis et la porte du caveau refermée chaque fois discrètement, comme s'il eût craint de réveiller quelqu'un. Dans le grand silence radieux, l'entretien de ce petit jardin ne troublait pas un oiseau, et son voisinage n'avait rien d'attristant. Seulement la mer en paraissait plus immense, le ciel plus haut, et cette sieste sans fin mettait tout autour d'elle, parmi la nature troublante, accablante
Mais, puisque Monsieur le comte l'aime mieux ainsi, il ira en blouse.» Et il alla au jardin, où Blaise bêchait toujours. «Blaisot, va te débarbouiller les mains et le visage, et donner un coup de peigne
Il y avait une fois une pauvre femme qui était veuve et qui vivait seule avec son petit Henri; elle l'aimait tendrement, et elle avait bien raison de l'aimer, car jamais on n'avait vu un plus charmant enfant. Quoiqu'il n'eût encore que sept ans, il faisait tout le ménage pendant que la pauvre maman travaillait pour aller ensuite vendre son ouvrage et faire vivre son petit Henri et elle-même. Il balayait, il lavait le plancher, il faisait la cuisine, il bêchait et cultivait le jardin, et, quand son ouvrage était fini, il se mettait
Un jour, Blaise bêchait et arrosait le jardin d'Hélène, lorsqu'ils entendirent des cris perçants qui provenaient d'une maison placée de l'autre côté du chemin, et habitée par une pauvre femme et ses cinq enfants. Blaise jeta sa bêche et courut vers la maison d'où partaient les cris; Hélène l'avait suivi; ils arrivèrent au moment où la pauvre femme retirait d'une mare pleine d'eau son petit garçon de deux ans, qu'elle avait laissé jouer dans un verger au milieu duquel était la maison. Dans un coin du verger elle avait creusé une petite mare pour y laver le linge de son plus jeune enfant, âgé de trois mois. Elle était rentrée pour faire manger au petit sa bouillie, et, pendant cette courte absence, celui de deux ans était tombé dans la mare; il n'avait pas pu en sortir et il avait été noyé. La mère poussait des cris perçants. Les voisins accoururent; les uns soutenaient la mère, qui se débattait en convulsions; les autres avaient ramassé l'enfant, le déshabillaient et essuyaient l'eau qui coulait de ses cheveux et de tout son corps. Blaise courut
Gilbert souffrait cruellement de cette incertitude du lendemain. Il avait cinquante-deux ans. L'habitude du travail, l'air des champs, la vie pauvre l'avaient maintenu en belle santé. Sa force et la justesse de son coup de cognée étaient celles d'autrefois. Il bêchait comme un jeune. Il avait toujours cette marche aisée qu'ont les hommes parfaitement sains de corps, dont les muscles se tendent et se détendent en même temps, sans qu'un seul soit en retard. Sa barbe demeurait blonde. Il fallait être tout près pour compter quelques poils blancs dans cette fourrure de renard qu'il avait au menton. Quand, le dimanche, bien brossé, ayant bu un coup de vin, il dévalait le chemin qui va du bourg au Pas-du-Loup, plus d'un de ses compagnons, plus d'une des filles de Fonteneilles s'y trompaient et demandaient: «Quel est donc ce jeune gars qui rentre de si bonne heure?» S'il riait, ses yeux devenaient clairs, comme ceux d'un enfant qui croit
Mot du Jour
D'autres à la Recherche