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Mis à jour: 9 mai 2025
Dans les vallées par lesquelles je m'acheminais vers les villes reconquises, les champs étaient admirablement verts, et la débauche des roses, qui sont plus tardives ici que dans ma province natale, battait encore son plein sur les murs des villages. Les femmes, les jeunes filles, avec de grands râteaux légers, s'empressaient aux fenaisons, et la bonne odeur des foins coupés était partout dans l'air. Plus d'ovations joyeuses comme l'an dernier bien entendu, ni de musiques. Le pays affectait un air de grand calme, sous ses nuages épais, et cependant, au milieu du silence, résonnait de temps
Tournant leurs grands chapeaux entre leurs doigts calleux, Poser sous les râteaux la sueur d'une année, Et l
Par un beau soleil, c'est merveille de voir les diverses manoeuvres de ces laborieux mineurs. Les uns, avec leurs mandibules, arrachent patiemment au fond de l'excavation quelques grains de gravier et en poussent la lourde masse au dehors; d'autres, grattant les parois de leur couloir avec les râteaux acérés des tarses, forment un tas de déblais qu'ils balaient au dehors
Vers neuf heures, avec la chaleur qui montait, apparaissaient les autres ouvriers et les femmes, tous armés de longues fourches fines et de grands râteaux de bois qu'ils portaient
les petites chaises des enfants, les fauteuils des ancêtres, vieilles reliques entassées, tirées de leurs coins, dispersant au vent de la route la sainte poussière des foyers. Des maisons entières partent dans ces chariots. Aussi n'avancent-ils qu'en gémissant, et les boeufs les tirent avec peine, comme si le sol s'attachait aux roues, comme si ces parcelles de terre sèche restées aux herses, aux charrues, aux pioches, aux râteaux, rendant la charge encore plus lourde, faisaient de ce départ un déracinement. Derrière se presse une foule silencieuse, de tout rang, de tout âge, depuis les grands vieux
De ma place, je voyais un bon vieux trottiner tranquillement par les allées. Tout le jour il taillait les arbres, bêchait, arrosait, enlevait les fleurs fanées avec un soin minutieux; puis, au soleil couchant, il entrait dans la petite chapelle où dormaient les morts de sa famille; il resserrait la bêche, les râteaux, les grands arrosoirs; tout cela avec la tranquillité, la sérénité d'un jardinier de cimetière. Pourtant, sans qu'il s'en rendît bien compte, ce brave homme travaillait avec un certain recueillement, tous les bruits amortis et la porte du caveau refermée chaque fois discrètement, comme s'il eût craint de réveiller quelqu'un. Dans le grand silence radieux, l'entretien de ce petit jardin ne troublait pas un oiseau, et son voisinage n'avait rien d'attristant. Seulement la mer en paraissait plus immense, le ciel plus haut, et cette sieste sans fin mettait tout autour d'elle, parmi la nature troublante, accablante
Les grands râteaux traînant parmi les massifs du jardin traçaient dans le sable des allées les pas légers de l'été, tandis que le bruit fin des pommes d'arrosage sur la verdure des pelouses semblait sa chanson rafraîchissante.
Jardiniers, jardinières, portaient sur un brancard œillets et giroflées, roses enguirlandées autour de leurs chapeaux, des pioches, des râteaux. Leur bannière de soie rouge, représentant Fiacre, les mollets nus, et troussé jusqu’au cul, son gros orteil crispé sur la bêche enfoncée, claquait au vent d’automne.
Chance! Il appelle ça la chance, le misérable! Et c'est pour ça qu'il m'a volé et qu'il a renié son enfant. Pour ça! Pour courir les villes d'eaux avec des cocottes, pour placer des billets de banque sous les râteaux des croupiers, sur les tables de nuit des putains! Pour ça! Quelle chance! Quelles joies! Quels bonheurs! Cette bourgeoisie... L'exploitation sans merci de toutes les douleurs, de toutes les faiblesses, de toutes les confiances et de toutes les bontés pour ça... Des fils qui jettent l'argent
De ma place, je voyais un bon vieux trottiner tranquillement par les allées. Tout le jour il taillait les arbres, bêchait, arrosait, enlevait les fleurs fanées avec un soin minutieux; puis, au soleil couchant, il entrait dans la petite chapelle où dormaient les morts de sa famille; il resserrait la bêche, les râteaux, les grands arrosoirs; tout cela avec la tranquillité, la sérénité d'un jardinier de cimetière. Pourtant, sans qu'il s'en rendît bien compte, ce brave homme travaillait avec un certain recueillement, tous les bruits amortis et la porte du caveau refermée, chaque fois discrètement comme s'il eût craint de réveiller quelqu'un. Dans le grand silence radieux, l'entretien de ce petit jardin ne troublait pas un oiseau, et son voisinage n'avait rien d'attristant. Seulement la mer en paraissait plus immense, le ciel plus haut, et cette sieste sans fin mettait tout autour d'elle, parmi la nature troublante, accablante
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