Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 2 juin 2025


Telle que j'ai imaginé cette fille, elle est l'expression complète des conditions s'épanouirait mon bonheur; elle est le moi que je voudrais devenir. Or, pour une âme de qualité, il n'est qu'un dialogue, c'est celui que tiennent nos deux moi, le moi momentané que nous sommes et le moi idéal nous nous efforçons. C'est en ce sens que j'ai vu Bérénice se lever de sa poussière funéraire.

En attendant que tu fasses le voyage, regarde donc, ma chère Bérénice, sa grâce, sa douceur. Les femmes adoucissent notre âpreté nerveuse, notre individualisme excessif; elles nous font rentrer dans la race. Le fâcheux est que trop souvent nous négligeons d'utiliser pour notre culture morale l'émotion qu'elles répandent dans nos veines. Mais je t'en prie, observe Bérénice, cette petite chose, cette curieuse construction. En voil

Mais si cette vapeur de mort, qui se dégage des objets ayant perdu leur utilité, purgeait le coeur de Bérénice de toute parcelle de mesquin et de bas, peut-être a trop pénétrer cette petite fille la rendait-elle maladroite

Bérénice me répondit: Il est vrai que tu fus un peu grossier en désirant substituer ta conception des convenances

N'avais-je pas laissé derrière moi ce trésor accroupi de Saint-Trophime, comme j'ai laissé Bérénice qui est mon autel et mon cloître? Dans cette Camargue, n'y a-t-il pas, comme en moi, la grande voie publique avec quelques cultures sur les côtés, et que je franchisse le fossé, je tombe dans l'anonyme de la nature. Dans ce désert, nulle place pour une vie individuelle: le vent, la mer et le sable y communient, n'y créent rien, mais se contentent de prouver avec intensité leur existence. Ils éveillent la mélancolie, qui est, elle aussi, une grande force sans particularisation. L

La pièce se donna pour la première fois sur le théâtre de l'hôtel de Bourgogne, le 21 novembre 1670; elle eut d'abord plus de trente représentations, un succès de larmes, des brochures critiques pour et contre, des parodies bouffonnes au Théâtre-Italien, enfin tout ce qui constitue les honneurs de la vogue. On lit partout l'anecdote de son origine, l'ordre de Madame, ce duel poétique et galant de Racine et de Corneille, la défaite de ce dernier. Mais indépendamment des circonstances particulières qui favorisèrent le premier succès, et sur lesquelles nous reviendrons, il faut reconnaître que Racine a su tirer d'un sujet si simple une pièce d'un intérêt durable, puisque toutes les fois, dit Voltaire, qu'il s'est rencontré un acteur et une actrice dignes de ces rôles de Titus et de Bérénice, le public a retrouvé les applaudissements et les larmes. Du moins cela se passa ainsi jusqu'aux années de Voltaire. En août 1724, la reprise de Bérénice

Je crus entendre une voix: Mes larmes en coulant sur toi ont laissé comme un signe particulier, auquel les hommes reconnaîtront que tu as une part de l'âme d'une créature simple et bonne. Tu étais, ma Bérénice, le petit enfant sauveur. La sagesse de ton instinct dépassait toutes nos sagesses et ces petites idées notre logique voudrait réduire la raison.

Il vient, il veut parler, et n'en a pas le courage. Il fuit sans avoir rien dit. C'est très simple, et si douloureux! Bérénice ne veut pas comprendre. «C'est sans doute, songe-t-elle, qu'il pleure toujours son père; ou peut-être a-t-il su l'amour d'Antiochus et s'en est-il offenséMais la blessure est faite, et la malheureuse ne croit déj

No, tutto, ô Berenice, chanta la Corilla, redevenue Ismène, Tu non apri il tuo cor. Et

J'ai vu Bérénice mourir; j'ai senti les dernières palpitations de son coeur qui n'avait été ému que de l'image d'un mort. Elle était couchée sur le côté, comme ces pauvres bêtes dont elle eut toute sa vie une si grande pitié. Sans doute elle sentit la mort la posséder, car son visage gardait une terreur inexprimable. Et moi, je cherchais un moyen de lui témoigner la plus tendre sympathie, d'adoucir ce passage misérable; j'embrassais ces yeux roulaient les derniers pleurs. Je les embrassais comme elle avait mille fois embrassé son bel âne, sans préoccupation de politesse ni de sensualité, simplement pour lui témoigner ma fraternité. Ces baisers-l

Mot du Jour

d’eux

D'autres à la Recherche