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On pourrait signaler un rapport étroit entre l'idée que Montaigne se fait de l'histoire et la manière dont Bacon la traite, mais il serait chimérique de chercher l

Cet examen de Bacon, publié seulement en 1836, aurait-il été modifié, complété, c'est-

Bacon raille la chimère de la sagesse stoïque et les prétentions des philosophes: «Voyez sur quel ton tout

Un autre fantôme de race, nous dit Bacon, c'est cette manie qu'a l'esprit humain de rechercher toujours des causes. Même si les éléments de cette enquête lui font défaut, il va de l'avant, il ne peut s'arrêter. C'est ainsi qu'il engendre ces vierges stériles qu'on nomme les causes finales . Montaigne ne s'est pas particulièrement attaqué aux causes finales, bien qu'il semble les critiquer quelquefois; en revanche il a bien nettement signalé le vice initial qui nous conduit

Ed. Spedding, tome I, 449. Id., VI, 439. Cf. Livre VI, ch. 3. Cf. Les essais: of Fortune, of Vain glory. Aucun emprunt n'est assez précis pour qu'on puisse déterminer quelle édition de Montaigne Bacon avait entre les mains lors de la composition de ses premiers essais.

Comparer chez Montaigne les essais III, VIII, De l'art de conférer; II, XXXVII, De la ressemblance des enfants aux pères; II, XVII, De la gloire. Bacon, édit. Spedding, t. VI, p. 531. Bacon, édit. Spedding. t. VI, p. 530.

Quoi qu'il en soit, en 1597, Bacon n'a pas pris Montaigne pour modèle. Il semble ne lui devoir

Une hypothèse exprimée de cette manière, ne permet assurément pas de compter Roger Bacon au nombre des précurseurs des Montgolfier. Au quinzième siècle, Jean Muller, dit Regiomontanus, aurait construit une mouche de métal qui se soutenait dans l'air, et un aigle de fer qui serait allé au-devant de l'empereur Frédéric IV et aurait volé sur un parcours de mille pas aux environs de Nuremberg.

Sans en tirer des conclusions de fantaisie, ou pour le moins prématurées, retenons de ces trois témoignages ce qu'ils peuvent incontestablement nous apprendre. Ils nous apportent la preuve évidente que Bacon a lu les Essais de Montaigne. Par leurs dates ils nous enseignent même que les Essais n'ont pas été pour lui un de ces livres de passage qu'on lit une fois, au temps de leur publication ou bien au moment ils vous tombent sous la main, et auxquels on ne revient plus: l'un d'eux est du début de sa carrière, les deux autres sont de la fin, probablement séparés l'un de l'autre par plusieurs années. Notons encore que Bacon appelle simplement notre auteur de son nom latinisé «Montaneus» sans y adjoindre aucun commentaire, ce qui parait signifier qu'il lui était familier. Enfin, la mention du De augmentis montre qu'il s'intéressait

En tout cas, trois faits établissent que Francis Bacon a connu et pratiqué les Essais: il a fait un emprunt direct