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Mis à jour: 11 mai 2025


Malheureusement Mahmoud-Ben-Ahmed, trop occupé de la lecture de sa pièce de vers, ne leva pas les yeux et ne s'aperçut pas de la métamorphose qui s'était opérée. Quand il eut achevé, il n'avait plus devant lui que la princesse Ayesha qui le regardait en souriant d'un air ironique.

visiter souvent et ne pouvait s'empêcher de remarquer les grâces et la beauté de Leila, qui égalaient pour le moins celles de la princesse Ayesha, si même elles ne les dépassaient, et s'étonnait de l'aveuglement de Mahmoud-Ben-Ahmed; et s'il n'eût craint de violer les saintes lois de l'amitié, il eût pris volontiers la jeune esclave pour femme. Cependant, sans rien perdre de sa beauté, Leila devenait chaque jour plus pâle; ses grands yeux s'alanguissaient; les rougeurs de l'aurore faisaient place sur ses joues aux pâleurs du clair de lune. Un jour Mahmoud-Ben-Ahmed s'aperçut qu'elle avait pleuré, et lui en demanda la cause: «O mon cher seigneur, je n'oserais jamais vous la dire: moi, pauvre esclave recueillie par pitié, je vous aime; mais que suis-je

Le lendemain, plus heureux que la veille, il rencontra Ayesha dans la boutique de Bedredin. Vous décrire sa joie serait une entreprise impossible; ceux qui ont été amoureux peuvent seuls la comprendre. Il resta un moment sans voix, sans haleine, un nuage dans les yeux. Ayesha, qui vit son émotion, lui en sut gré et lui adressa la parole avec beaucoup d'affabilité; car rien ne flatte les personnes de haute naissance comme le trouble qu'elles inspirent. Mahmoud-Ben-Ahmed, revenu

Mahmoud-Ben-Ahmed rentra chez lui tout étourdi de son bonheur et n'osant y croire. Cependant, quelque modeste qu'il fût, il ne pouvait se dissimuler que la princesse Ayesha ne l'eût regardé d'un oeil favorable. Le hasard, ce grand entremetteur, avait été au del

Assis sur une pile de carreaux et le corps enveloppé par les circonvolutions élastiques du tuyau de son narguilhé, Mahmoud-Ben-Ahmed tâchait de démêler dans la transparente obscurité la forme lointaine du palais dormait la belle Ayesha. Un silence profond régnait sur ce tableau qu'on aurait pu croire peint, car aucun souffle, aucun murmure n'y révélaient la présence d'un être vivant: le seul bruit appréciable était celui que faisait la fumée du narguilhé de Mahmoud-Ben-Ahmed en traversant la boule de cristal de roche remplie d'eau destinée

Il eut beau s'agiter et se tourner sur son divan, il ne put s'endormir; l'image de la princesse Ayesha, étincelante comme un oiseau de flamme sur un fond de soleil couchant, passait et repassait devant ses yeux.

«Je ne suis, mon cher Mahmoud-Ben-Ahmed, ni la princesse Ayesha, ni Leila l'esclave. Mon véritable nom est Boudroulboudour. Je suis péri du premier ordre, comme vous pouvez le voir par mon escarboucle et par mes ailes. Un soir, passant dans l'air

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