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Mis à jour: 23 mai 2025
On était en thermidor (milieu de juillet); plus d'un mois s'était écoulé depuis la résolution du 30 prairial et la nomination de Joubert. Moreau sentait l'importance de prendre l'offensive avant la chute des places, et de déboucher, avec l'armée réorganisée et renforcée, sur les Austro-Russes dispersés. Malheureusement il était enchaîné par les ordres du gouvernement qui lui avait prescrit d'attendre Joubert. Ainsi, dans cette malheureuse campagne, ce fut une suite d'ordres intempestifs qui amena toujours nos revers. Le changement d'idées et de plans dans les choses d'exécution, et surtout
Mais terminons le récit de la bataille. Pendant que les maréchaux Lannes, Soult, Murat, et la garde impériale, battaient le centre et la droite des Austro-Russes et les rejetaient au del
«Sais-tu quand on aura du pain? Tous ces pauvres diables se démènent. Ils ont faim vois-les donc, Edme. Ce régiment est comme une araignée qui a tendu sa toile. Les patrouilles rayonnent du centre jusque les bois de sapins. Les dragons fouillent les plis de terrain. Pas un coup de feu. Oh! cet ennemi qui recule toujours, qu'on ne peut atteindre nulle part! Moi aussi, répondait Edme, j'ai envie de l'atteindre. Il me semble qu'alors nous n'aurons plus froid, ni faim, et que nos bottes seront rapiécées. Ils emportent dans leur fuite toutes nos chances de bonheur, les Austro-Russes. L'empereur le sent comme nous, ajoutait Augustin, en caressant l'or terni de ses aiguillettes. Voyez comme de partout l'on se rassemble. Tenez, l
La grande armée française était alors massée autour et en avant de Brünn. L'avant-garde des Austro-Russes occupait Austerlitz; le gros de leur armée était placé autour de la ville d'Olmütz, où s'étaient réunis l'empereur Alexandre et l'empereur d'Autriche. Une bataille paraissait inévitable, mais on comprenait si bien de part et d'autre que ses résultats auraient une influence immense sur les destinées de l'Europe, que chacun hésitait
Est-ce que tu ne sens pas qu'on va les bousculer un brin, les Austro-Russes... Je te demande un peu, il n'y a que les pleurards qui mangent le pruneau de plomb...; et le colonel fit retentir sa grosse joie.
Alexandre se rendit en effet dans la capitale de la Prusse, le 25 octobre. Il y fut reçu avec enthousiasme par la Reine, le prince Louis et les partisans de la guerre contre la France. Le roi de Prusse lui-même, circonvenu de tous côtés, se laissa entraîner en mettant toutefois pour condition (d'après les conseils du vieux prince de Brunswick et du comte d'Haugwitz) que son armée n'entrerait pas en campagne avant qu'on eût vu la tournure que prendrait la guerre sur le Danube, entre les Austro-Russes et Napoléon. Cette adhésion incomplète ne satisfit pas l'empereur Alexandre, ni la reine de Prusse; mais ils ne purent pour le moment en obtenir de plus explicite. Une scène de mélodrame fut jouée
Le défilé ne discontinua plus. Dans les charrettes, les soldats pleuraient, tels des enfants, pour un ventre ouvert, une main brisée, un nez enfoncé, une jambe trouée par les balles austro-russes. Les moribonds s'agriffaient aux manches des autres. Leurs blessures rendaient certains attentifs et réfléchis. Soudain l'un poussait un cri de bête battue, fermant les yeux. Ceux en agonie regardaient blanchir, mourir leurs mains étalées au long des capotes bleues. Ils avaient perdu tout courage. Ils invectivaient l'empereur, l'appelant: «Bourreau, canaille corse, étrangleur de la République! Faut-il que je sois bête. C'est bien fait pour moi, au lieu de déserter? C'était facile pourtant, idiot!...» Ils regrettaient leur pays, leurs parents, le repos des chaumières... Au long d'un haquet, recouvert de paille, un chef de bataillon n'avait plus que son habit ouvert sur sa chemise, car ses deux jambes velues, emportées aux genoux par une bombe, saignaient
Bah! bah! nous avons toujours atteint les Austro-Russes. Ils vont danser, et voici la salle de bal... L'Empereur, cet après-midi, inspecte les dragons. Je venais t'en avertir, Major. Oudinot est arrivé guéri de la blessure reçue
Après ce premier moment de confusion, l'armée se rallia en avant de Gavi. Les Austro-Russes étaient trop fatigués pour la poursuivre. Elle put se remettre en marche sans être inquiétée. La perte des deux côtés était égale; elle s'élevait
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