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Mis à jour: 8 juin 2025


Quand la princesse rentra rue de Courcelles Mme Astier l'attendait, elle pleura longtemps sur son épaule, passée des bras du fils dans ceux de la mère, aussi peu sûrs l'un que l'autre, avec un débord de plaintes, de paroles entrecoupées: «Ah! mon amie, que je suis malheureuse... si vous saviez... si vous saviez...» Son désespoir était grand autant que son embarras devant cette inextricable situation, formellement promise au prince d'Athis et venant de s'engager avec ce charmeur, cet envoûteur qu'elle maudissait de toute son âme. Mais le plus cruel, c'était de ne pouvoir confier sa faiblesse

C'est égaldit Paul Astier reposant la liasse et faisant disparaître la lettre

Mon Dieu! comme les autresLa princesse se révoltait, boudait, fondait en ces larmes faciles, sans douleur, d'où la femme sort apaisée et rafraîchie comme une pelouse après l'ondée. Tout de même, elle ne cédait pas, au grand dépit de Mme Astier bien loin de soupçonner la cause réelle de cette résistance.

Le timbre suraigu de Mme Astier sonne dans les grands salons allumés, presque déserts, sont arrivés déj

Si Paul Astier n'ose pas aller jusqu'au bout de son crime, c'est qu'au fond il n'est pas du bon bateau, du vrai bateau, du dernier bateau, celui des petits struggleforlifers de vingt ans. Il n'est que de l'avant-dernier, celui des struggleforlifers de trente

Le duel... vous croyezIl fit signe de la tête: «J'en suis sûret, ravi de sa prodigieuse astuce, s'occupa de la table qu'il éblouit de mots, d'anecdotes dont il arrivait toujours pourvu comme d'un petit feu d'artifice de poche. A ce jeu, Paul Astier n'était pas de force; et la sympathie féminine revint vite

C'est que sous ses dehors tranquilles, sous sa patine de mondaine académique, il y avait chez elle ce qu'il y a chez toutes, du monde ou pas du monde, la passion. Le mari ne la trouve pas toujours, cette pédale qui met le clavier féminin en mouvement; l'amant lui-même la manque quelquefois, jamais le fils. Dans le triste roman sans amour, que sont tant d'existences de femmes, c'est lui le héros, le grand premier rôle. A son Paul, surtout depuis qu'il avait l'âge d'homme, Mme Astier devait les seules vraies émotions de sa vie, les délicieuses angoisses de l'attente, les pâleurs, les froids, les brûlures au creux des mains, les intuitions surnaturelles qui font dire infailliblement: «le voil

«Ah! du sombre, du lamentable, continuait Védrine, j'en ai vu dans mon existence, mais rien de plus navrant que ce mariage de Paul Astier! Fier gredin tout de même, notre jeune ami! dit Freydet entre ses dents. Oui, un de nos jolis strugforlifeurs

Maintenant, comme instinct maternel de la femme, ricana Paul Astier, nous avons, en pendant au chromo de notre ami, Mme Eviza qui, enceinte de huit mois, pour une parure que lui refusait son banquier de mari, se bourrait le ventre

C'était le frotteur, ce Teyssèdre. Il venait de fondation chez les Astier le mercredi; et l'après-midi du même jour, Mme Astier recevait dans le cabinet de travail de son mari, seule pièce présentable de ce troisième étage de la rue de Beaune, débris d'un beau logis, majestueux de plafond, mais terriblement incommode. On se figure le désarroi ce mercredi, revenant chaque semaine, jetait l'illustre historien interrompu dans sa production laborieuse et méthodique; il en avait pris en haine le frotteur, son «pays»,

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