Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 5 mai 2025
Arvins regarda Nafel avec curiosité. Il avait plusieurs fois entendu prononcer ce nom de chrétien avec mépris: c'était, disait-on, la religion des criminels et des misérables; une fable venue de Judée qui avait séduit les derniers du peuple, comme tout ce qui est nouveau. Si ton dieu est bon, dit le fils de Norva, il est donc sans puissance, puisqu'il vous abandonne
Ce que venait de voir Arvins donna un autre cours
Achète-la, répondit l'intendant avec ironie. L'acheter! répéta Arvins; un esclave peut-il en acheter un autre? Ne sais-tu donc pas ce que c'est qu'un vicaire?
Un Germain, dont il avait souvent remarqué la diligence et la sobriété, sortait du logement des esclaves la tête rasée, et entouré de ses compagnons, qui le félicitaient. Tous se dirigeaient vers l'habitation principale. Qu'y a-t-il donc? demanda Arvins étonné. C'est le Germain que l'on va affranchir, répondit l'interprète.
Jamais! jamais! s'écria Arvins en pressant son trésor contre sa poitrine. Ce pécule, je l'ai économisé sur ma faim et sur mon sommeil; il est destiné
Il se releva couvert de poussière et fou de rage; ses yeux cherchaient une arme dont il pût se servir. Les hérauts le saisirent en riant, le lancèrent hors de la cour et refermèrent la porte. Arvins frappa avec fureur sa tête de ses deux poings, comme s'il eût voulu se punir lui-même de son impuissance. Dans ce moment, une main se posa légèrement sur son épaule. Il se détourna; c'était Nafel.
Le règne de la paix et de la liberté approche, dit une voix douce. Arvins, étonné, releva la tête; c'était Nafel. Vous ici! s'écria-t-il... Avez-vous donc aussi conspiré contre les oppresseurs?... Non, répondit l'Arménien; ils m'ont condamné aux bêtes uniquement parce que j'adore un dieu tel que vous le désiriez tout
Cependant Arvins n'avait point tardé
Cette femme s'appelait Norva. Son fils Arvins, âgé d'une douzaine d'années, marchait silencieusement auprès d'elle. Son pas ferme et grave, sa résignation muette, son expression calme attestaient fortement son origine. Les mains passées dans la ceinture de sa braie, la tête droite, l'oeil triste, mais sec, il suivait, sans proférer une seule plainte, ceux qui marchaient devant lui! Et cependant, il y avait encore, au milieu de sa jeune force, assez de la fragilité de l'enfance, pour que ses pleurs ne pussent être accusés de faiblesse. Lui aussi sans doute puisait son courage dans la vue de sa mère; car quand leurs yeux venaient
Arvins se rendit avec l'interprète près de l'esclave chargé des équipages; celui-ci fit connaître au Carthaginois quelles seraient les fonctions de l'enfant, et son conducteur lui transmit ces explications. Lorsqu'il eut achevé: Je n'ai plus
Mot du Jour
D'autres à la Recherche