United States or Argentina ? Vote for the TOP Country of the Week !


Quelques jours après Regnaud me présenta M. Arnault, alors attaché au ministère de l'intérieur, et M. Vigée. Leur jugement se ressentit sans doute de leur complaisante amitié. L'un de ces messieurs, frappé de mes dispositions, voulut bien m'aider de ses conseils, et plus tard me soutenir de ses démarches.

M. de Beaujon était très petit et très gros, sans aucune physionomie; M. de Calonne, que j'ai peint en même temps, offrait son parfait contraste, et les deux portraits se trouvant exposés chez moi, l'abbé Arnault qui les vit

«Voyant qu'excepté lui tout le monde était de bonne foi, et révolté de tant d'impudence, j'en voulus faire justice. Citoyen Arnault, lui dis-je, les vers que vous venez de réciter sont connus. Ne pourriez-vous pas nous faire entendre du nouveau? Ne pourriez-vous pas nous donner quelques fragmens des Vénitiens, par exemple? Des Vénitiens! Que voulez-vous dire? Des Vénitiens, cette tragédie qu'on donne depuis quinze jours. N'est-elle pas de vous? De moi! Je ne la connais même pas. C'est singulier; elle est pourtant de l'auteur de Marius. Voyez»; et jetant sur la table un journal qui le prouvait: «Puisque vous avouez Marius, ajoutai-je, ne désavouez pas les VénitiensEt comme on s'unissait

Mais nous avons mieux encore, aveu plus catégorique du disciple qui met ses pas dans les pas de ses maîtres, et, s'il se peut dire, proclame son acte de foi. Plus encore que dans la préconception d'Antoine Arnault, sa position dans la vie, son absence complète de lien avec la réalité, ce qu'il y a d'abstrait en lui et qui tient au grossissement des faits par l'auteur le caractérise, nous avons la marque romantique dans cette exaspération de la sensation qui crée l'amertume dans la volupté. Lorsque,

la domination dans le roman de Mme de Noailles? Je vois bien un jeune écrivain, Antoine Arnault, possédé de la fureur d'être au premier rang. On sent dans ce personnage un petit lettré fort rempli de son moi, mais dont l'esprit manque de vigueur et de savoir. Rien ne surpasse en vanité cet Antoine Arnault, qui essaye de se faire une place dans les salles

Je vous envoie, citoyen ministre, une lettre que je reçois du citoyen Arnault. La cour de Naples est gouvernée par Acton. Acton a appris l'art de gouverner sous Léopold

Duval. Talma. Lemot. Leurs bienfaits. Nouvelle et inutile tentative auprès de ma famille. M. Arnault.

J'ai dit toutefois que, la force nous étant défendue, du moins le naturel nous resta, et, en effet, on le retrouve dans la plupart des productions littéraires de notre temps. Le théâtre, qui craignit de représenter les vices ou les ridicules de chaque classe parce que toutes les classes étaient recréées nouvellement par Bonaparte et qu'il fallait partout respecter son ouvrage, se débarrassa de l'afféterie des temps qui avaient précédé la Révolution. À la tête de nos auteurs comiques, il faut placer Picard, qui souvent, avec originalité et gaieté, a donné l'idée des moeurs et des usages de Paris sous le gouvernement du Directoire; après lui, Duval et quelques auteurs de jolis opéras-comiques. Nous avons vu naître et mourir des poètes distingués: Legouvé, qui avait débuté par la Mort d'Abel, qui fit, depuis la Mort d'Henri IV, et composa de jolies poésies fugitives; Arnault, auteur de Marius

=Arnault= est fort semblable

Morceau d'exécution savante, qui le niera?... d'un disciple qui sait la musique du Romantisme pour l'avoir étudiée chez les maîtres car vous retrouvez ici les meilleures cadences de Chateaubriand mais nous ne discernons que trop l'artifice littéraire et cette accumulation d'images qui, par l'abus qu'on en fit, prennent le galbe et la patine légèrement défraîchie des sujets de pendule! Je voudrais ici ne contrister personne, car une critique indépendante n'est pas nécessairement une critique de combat, et telle allure agressive par l'on pense affirmer qu'on est libre de toute attache avec les puissances du jour, peut faire soupçonner des dépendances d'un autre genre. Il faut donc se défier des extrêmes et dire simplement: voici un document incomparable, tout débordant de naturel et criant de vérité, sur la plasticité féminine. Est-elle pas saisissante et transparente car toute âme de femme littéraire est transparente cette préconception d'Antoine Arnault, qui tout d'un trait déroule ses antécédents: Lara et le Corsaire, son cher décor de Venise, Wagner et le Rhin, Vérone et le balcon de Juliette?... On n'a jamais mieux cité ses auteurs, accumulé tant de références, dévoilé les sources d'un idéal que l'on voudrait faire sien par adaptation. Sentir! toujours sentir!