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Une clameur horrible me réveilla vers neuf heures. A peine ouverts, mes yeux furent éblouis par la clarté d'un incendie que l'armée prussienne saluait d'un hurrah frénétique. Trois ou quatre maisons flambaient dans la nuit. Enveloppé de mon fidèle tartan, je restai étendu sur le dos, regardant brûler cet incendie qui projetait de grandes lueurs sur le ciel. La voix du canon aurait pu seule me tirer de mon immobilité. Je n'avais pas bien le sentiment de mon existence. Des zouaves, dans toutes les attitudes, dormaient ou fumaient la pipe autour de moi. Que de choses s'étaient passées depuis deux jours! Je regardais mes mains noires de poudre. Un bruit sourd et continu me tira de cet anéantissement. Des masses épaisses et sombres marchaient dans l'obscurité de la nuit et passaient devant moi: c'étaient les débris de l'armée qui avait perdu la bataille suprême. Vaincue et brisée, elle se rangeait autour des remparts. Des régiments de ligne entiers suivaient l'infanterie de marine, qui avait si vaillamment payé la dette du sang. Beaucoup d'entre eux n'avaient même pas donné. Des mots sans suite nous apprenaient que le maréchal de Mac-Mahon avait été blessé, quelques-uns le disaient mort, et que des mains du général Ducrot le commandement avait passé aux mains du général Wimpfen. L'éclair vacillant des baïonnettes reluisait au-dessus des képis. Cette foule énorme marchait d'un pas lourd: elle portait le poids d'une défaite. Une partie de la nuit se passa dans ce tumulte. J'ouvrais et je fermais les yeux tour

Scott Douglas, tom. Robert et Gilbert faisaient de rapides progrès. Ils apprenaient les hymnes et les poésies de leur recueil avec une grande facilité, et, dans tous les petits exercices littéraires, ils étaient

Ce goût de la pitié, qui n'était pas dangereux tant qu'il s'équilibrait par la pratique auguste du sacrifice les hommes apprenaient

Le roi avait de mauvais voisins, qui, las de le laisser en paix, lui firent une si forte guerre, qu'il craignit d'être battu, s'il ne se défendait. Il assembla une grosse armée, et se mit en campagne. Les trois princesses restèrent avec leur gouverneur dans un château, elles apprenaient tous les jours de bonnes nouvelles du roi, tantôt qu'il avait pris une ville, puis gagné une bataille; enfin, il fit tant qu'il vainquit ses ennemis, et les chassa de ses états; puis il revint bien vite dans son château, pour revoir sa petite Merveilleuse qu'il aimait tant. Les trois princesses s'étaient fait faire trois robes de satin, l'une verte, l'autre bleue, et la dernière blanche; leurs pierreries revenaient aux robes: la verte avait des émeraudes, la bleue des turquoises, la blanche des diamants; et ainsi parées, elles furent au-devant du roi, chantant ces vers qu'elles avaient composés sur ses victoires: Après tant d'illustres conquêtes, Quel bonheur de revoir et son père et son roi! Inventons des plaisirs, célébrons mille fêtes, Que tout ici se soumette

Les petites miss y apprenaient le français en poussant leur cerceau sous les grêles tilleuls de la place d'armes; mais, vers dix-huit ans, elles s'envolaient en Angleterre, car cette noblesse ruinée ne pouvait guère se permettre le luxe dangereux d'épouser des filles qui n'ont qu'une simple dot, comme les Anglaises. Elles partaient donc, mais d'autres migrations venaient bientôt s'établir dans leurs demeures abandonnées, et les rues silencieuses, l'herbe poussait comme

Mais tandis que son imagination courait ainsi «les mers», ses graves compagnons considéraient plus géographiquement les choses. Ils apprenaient par coeur ce monde nouveau. Ils en mesuraient les angles et les diamètres.

C'est pourquoi je regrette infiniment, les méthodes d'après lesquelles on enseignait autrefois le latin dans les classes de lettres; car, en apprenant le latin de la sorte, les élèves apprenaient quelque chose d'infiniment plus précieux que le latin: ils apprenaient l'art de conduire et d'exprimer leur pensée.

CLIX. «As-tu soif de larmes, que tu en veuilles faire tant verser? quel bien un douloureux sanglot peut-il te faire? pourquoi as-tu plongé dans l'éternel sommeil ces yeux qui apprenaient

Quel est ce Yengeese que les Delawares doivent craindre, qui a tué leurs guerriers, qui est l'ennemi mortel du grand chef blanc? La Longue-Carabine. Ce nom bien connu fit tressaillir les guerriers delawares, et ils prouvèrent par leur étonnement qu'ils apprenaient seulement alors qu'un homme qui s'était rendu si redoutable aux peuplades indiennes alliées de la France, était en leur pouvoir.

Dès lors, dans chaque paroisse, les pauvres purent être instruits. Humble enseignement, sans doute, donné souvent dans des masures, par des ignorants. Mais qu'importe? Le peuple avait la soif de la science qui, pour l'énergie et l'activité de la vie, vaut mieux, vaut mille fois mieux que la possession et la satiété de la science. Maîtres et élèves enseignaient, apprenaient du mieux qu'ils pouvaient; la bonne volonté va loin en tout. Dans presque toutes les chaumières,