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C'était le contraste de l'apparente légèreté de ses propos, avec la profondeur sublime et presque apocalyptique de ses lettres qui l'avait fait distinguer. La longueur des phrases plaisait surtout

Les combles anguleux, avec leurs girouettes, Découpent, en passant, d'étranges silhouettes Au fond de votre oeil ébloui, Et dans le gouffre immense le corbeau tournoie, Bête apocalyptique, en se tordant aboie, Paris éclatant, inoui!

Le Comité de salut public marchait librement sur sa grande route, l'élargissant avec la guillotine. Robespierre et Saint-Just menaient la machine roulante: l'un la traînait en jouant le grand prêtre, l'autre la poussait en jouant le prophète apocalyptique. Comme la Mort, fille de Satan, l'épouvante lui-même, la Terreur, leur fille, s'était retournée contre eux et les pressait de son aiguillon.

Si, abdiquant le rôle de prophète et de poète apocalyptique, il se jette dans l'action progressive, il faut qu'il ait une armée. Le plus grand général du monde ne fait rien sans soldats. Mais il faut des soldats éprouvés et croyants. Il trouvera facilement

Bientôt ces groupes surprenants se multiplient, car on approche d'un centre recherché. Ils vont, viennent, se croisent par toute la plaine, y promenant l'inexprimable profil de l'animal, de l'instrument et de l'homme, qui semblent soudés ensemble, ne faire qu'un seul être apocalyptique et solennellement drôle.

Toujours l'ennemi, le fléau devant les yeux! Il se met en travers de tout; c'est en vain que la terre est belle et que le ciel sourit. Le destructeur approche, les temps sont venus. Une terreur apocalyptique plane sur l'homme, et la nature s'efface.

Le comte Krassing, répondit-elle, fait sur moi la même impression que les serpents; j'éprouve en le voyant un dégoût mêlé d'une insurmontable angoisse que je ne puis définir. C'est de fait un homme dangereux, repartit Jacquine, qui n'avait garde de la rassurer. Ce joueur décavé, ce chevalier d'industrie, ce pique-assiette apocalyptique est un sot doublé d'un fou, dont il faut se défier.

Ainsi les conventions surabondent. Pas une figure qui ne soit hyperbolique dans l'ignominie ou dans la platitude; leur groupement même est un fait exceptionnel; les moindres détails ont été visiblement choisis sous l'empire d'une idée unique et tenace, qui est d'avilir la créature humaine, d'enlaidir encore la laideur des vices inconscients et bas. Si bien qu'au bout de quelque temps la fausseté de certains détails ne choque plus, n'apparaît même plus dans l'exagération générale. On a sous les yeux le tableau dru, cru, plus grand que nature, mais harmonieux, monotone même, de la crasse, de la luxure et de la bêtise bourgeoise: tableau plus qu'idéal, sibyllin par la violence continue, presque apocalyptique. C'est la bourgeoisie qui est ici «la Bête». La maison de la rue de Choiseul devient un «temple» d'infâmes mystères s'accomplissent dans l'ombre. M. Gourd, le concierge, en est «le bedeau». L'abbé Mauduit, triste et poli, est «le maître des cérémonies», ayant pour fonction de «couvrir du manteau de la religion les plaies de ce monde décomposé» et de «régler le bel ordre des sottises et des vices». À un moment caprice d'une imagination grossière et mystique, l'image du Christ saignant surgit sur ce cloaque. L'immeuble Vabre devient on ne sait quelle vision énorme et symbolique. L'auteur finit par prêter

Ils entendaient le bruit de la salle, la rumeur du monstre, et il leur semblait qu'ils entraient dans la gueule ardente de la bête apocalyptique.