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Mis à jour: 7 juin 2025
Il fondit en larmes et couvrit du baisers passionnés les mains du portrait qui le regardait avec ce calme et celle dignité qui mettaient Antonine vivante si fort au-dessus des autres femmes. La Niania pleurait aussi, mais sans cet élan de repentir qui perçait si douloureusement l'âme de Dournof.
Antonine pleurait, le visage dans ses mains. Dournof se pencha sur elle. Ne pleure pas, lui dit-il, tu me brises le coeur. Elle leva sur lui ses yeux creusés par la souffrance physique et morale. Au moment où tout est si beau, où nous n'avons plus qu'
Dournof fit rapidement les quelques pas qui le séparaient de la porte, l'ouvrit toute grande, et resta sur le seuil. Antonine debout, immobile, tournant le dos
Mais la pauvreté d'un homme de son monde devait être, et était, en effet, une chose bien différente; celle-ci lui paraissait tout ensoleillée par l'étude, les joies de l'intelligence, et par leur amour mutuel. Dournof poussa un second soupir et releva la tête; Antonine le regardait tristement. Que faire? dit-il en s'efforçant de sourire; nous attendrons. Mais si vos parents persistent
Fais ce que je te dis, répéta impérieusement la jeune fille. Ma mère veut que je sois jolie, il faut lui obéir. La Niania alla chercher la robe demandée, dont le corsage transparent recouvrait les épaules de barège seul; de plus, ce corsage était entr'ouvert sur la poitrine. Antonine revêtit ce costume avec une sorte de triomphe, et se regarda ensuite dans la glace.
Si persuadée qu'elle fût de la tendresse aveugle de sa Niania, elle tremblait intérieurement le jour où elle lui fit l'aveu de son amour pour Dournof. La vieille servante l'écoutait, les mains pendantes, comme il convient en présence des maîtres, la tête baissée, l'air respectueux. Eh bien, quoi? dit-elle, lorsque Antonine eut cessé de parler, tu aimes ce jeune homme?
Antonine ne se doutait guère de cette différence de vie; elle n'en connaissait que la poésie. La pauvreté des paysans de son village lui était cependant familière, et elle en adoucissait les chagrins par tous les moyens en son pouvoir.
Antonine regarda sa mère... hélas! l'autorisation n'était que trop écrite dans le sourire qui éclairait le visage de madame Karzof. Réponds donc, Nina! dit celle-ci. Elle est si timide! ajouta-t-elle en s'adressant au général. Je ne sais quelle est l'autorisation que ma mère vous a accordée, monsieur, dit Antonine, rougissant de sa propre audace.
Je tâcherai de bien faire... Si seulement j'étais sûre que tu ne seras pas malheureux! Alors, tu ne veux pas? fit Dournof en la serrant contre son coeur. Jamais, sans le consentement de nos parents. Je le leur demanderai encore une fuis, s'écria-t-il; malgré leur grossièreté et leur injustice... Ils ne te l'accorderont pas! dit Antonine. C'est un général qu'il leur faut pour gendre. Que feras-tu?
Je suis venue, dit Antonine d'une voix tremblante, parce que je voulais absolument vous parler; ma mère vous a offensé, je viens vous en demander pardon. Dournof fit un geste d'indifférence. Il se souciait bien peu des offenses des autres, aussi longtemps qu'il serait aimé d'Antonine!
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