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Cette recherche de la rime rare, tous ces artifices de versification que nous ne pouvons énumérer ici n'étaient qu'un des côtés de ce que l'on appelait le «style obscur» (trobar clus) ou plutôt «fermé». Les jeux de mots, les allitérations les plus fortes, en étaient un autre. Pour dérouter le lecteur profane, le troubadour détournait les mots de leur sens habituel, il en créait de nouveaux, les affublait de terminaisons nouvelles; comme cela n'aurait peut-être pas suffi

Bref, il me semble avoir toute la gamme, et la grâce et la force ensemble, et toujours, toujours le mouvement, et toujours aussi la belle transparence, la clarté lumineuse et sereine. Je note seulement, dans la prose de ses dernières années, quelque abus de l'antithèse et des facettes, du parallélisme verbal et même des allitérations, et aussi un peu de trépidation et de halètement, un je ne sais quoi par il rejoint Michelet... Somme toute, je n'hésite pas un moment

Vous avez des poètes? des auteurs dramatiques? Non seulement nous avons des poètes, mais nous avons une poésie. Les premiers, nous avons délimité le domaine de la poésie. Avant nous, beaucoup d'idées étaient exprimées en vers, qui pouvaient l'être mieux en prose. On rimait des récits. C'était une survivance du temps l'on rédigeait en langage mesuré les dispositions législatives et les recettes d'économie rurale. Maintenant les poètes ne disent plus que des choses délicates qui n'ont pas de sens, et leur grammaire, leur langue leur appartiennent en propre comme leurs rythmes, leurs assonances et leurs allitérations. Quant

[Note 16: Est-il besoin de faire remarquer l'intention de ces allitérations, assonances et consonnances: cuer, cure, corps, cueur, vainqueur? La poésie du XVIe siècle est pleine de ces vestiges d'une versification antérieure. On lit

De même, ses rythmes, parfois, ne sont saisissables que pour lui seul. Je ne parle pas des rimes féminines entrelacées, des allitérations, des assonances dans l'intérieur du vers, dont nul n'a usé plus fréquemment ni plus heureusement que lui. Mais il emploie volontiers des vers de neuf, de onze et de treize syllabes. Ces vers impairs, formés de deux groupes de syllabes qui soutiennent entre eux des rapports de nombre nécessairement un peu compliqués (3 et 6 ou 4 et 5; 4 et 7 ou 5 et 6; 5 et 8), ont leur cadence propre, qui peut plaire