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Mis à jour: 13 juin 2025


Il arriva enfin, ce matin! De fort bonne heure, avant même qu'il fît jour, on battit la diane, et le sous-officier qui entra pour compter les forçats leur souhaita une heureuse fête. On lui répondit, d'un ton affable et aimable, par un souhait semblable. Akim Akimytch et beaucoup d'autres qui avaient leurs oies et leurs cochons de lait, s'en furent précipitamment

Je devais vivre pendant deux ans sous l'autorité de cet officier. Tout ce que me raconta sur lui Akim Akimytch n'était que la stricte vérité. C'était un homme méchant et désordonné, terrible surtout parce qu'il avait un pouvoir presque absolu sur deux cents êtres humains. Il regardait les détenus comme ses ennemis personnels, première faute très-grave. Ses rares capacités, et peut-être même ses bonnes qualités, étaient perverties par son intempérance et sa méchanceté. Il arrivait quelquefois comme une bombe dans les casernes, au milieu de la nuit; s'il remarquait un détenu endormi sur le dos ou sur le côté gauche, il le réveillait pour lui dire; «Tu dois dormir comme je l'ai ordonnéLes forçats le détestaient et le craignaient comme la peste. Sa mauvaise figure cramoisie faisait trembler tout le monde. Chacun savait que le major était entièrement entre les mains de son brosseur Fedka et qu'il avait failli devenir fou quand son chien Trésor tomba malade; il préférait ce chien

Je tentai de questionner Akim Akimytch, avec lequel j'aimais prendre le thé afin de n'être pas seul, et de l'interroger au sujet des différents forçats. Entre parenthèses, je dirai que le thé, au commencement de ma réclusion, fit presque ma seule nourriture. Akim Akimytch ne me refusait jamais de le prendre en ma compagnie et allumait lui-même notre piteux samovar de fer-blanc, fait

Akim Akimytch buvait d'ordinaire un verre de thé (il avait des verres) posément, en silence, me remerciait quand il avait fini et se mettait aussitôt

Enfin, l'expiation volontaire. Nikita, accompagné de son père, le vieux Akim, entre, déchaussé, au milieu d'une noce. Il s'agenouille, il demande pardon

Outre l'invalide dont j'ai parlé, qui couchait dans notre dortoir et représentait pendant la nuit l'administration de la prison, il y avait dans chaque caserne un «ancien» désigné par le major en récompense de sa bonne conduite. Il n'était pourtant pas rare que les anciens eux-mêmes commissent des délits pour lesquels ils subissaient la peine du fouet; ils perdaient alors leur rang et se voyaient immédiatement remplacés par ceux de leurs camarades dont la conduite était satisfaisante. Notre ancien était précisément Akim Akimytch;

Akim Akimytch avait aussi fait de grands préparatifs pour la fête: il n'avait pas de souvenirs de famille, étant orphelin dans une maison étrangère, et entré au service dès l'âge de quinze ans; il n'avait jamais ressenti de grandes joies, ayant toujours vécu régulièrement, uniformément, dans la crainte d'enfreindre les devoirs qui lui étaient imposés. Il n'était pas non plus fort religieux, car son formalisme avait étouffé tous ses dons humains, toutes ses passions et ses penchants, bons ou mauvais. Il se préparait par conséquent

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