United States or Christmas Island ? Vote for the TOP Country of the Week !


Il n'y eut donc, dans la société vécurent les troubadours, ni cour particulière ni cour souveraine pour juger leur orthodoxie amoureuse; il n'y eut qu'un tribunal, ce fut celui de l'opinion publique, ou plutôt celui du milieu raffiné pour lequel ils écrivaient. Nous avons parlé au début du chapitre d'un code d'amour et d'un code sévère. Il ressemblait aux lois naturelles; sans être écrit nul part, il était connu de tous, profondément gravé au fond des coeurs. C'est

Comme il arrive presque toujours aux époques de querelles religieuses, la diversité des opinions pénétra dans les familles, et celle de Pirckheimer, jusqu'alors parfaitement unie, fut bientôt troublée. Bilibalde avait deux sœurs, l'une, nommée Charitas, était abbesse du couvent de Sainte-Claire de Nuremberg, dans lequel l'autre vivait simple religieuse, avec une des filles de son frère. Agité par les doctrines des réformateurs, le couvent n'était plus la maison de l'obéissance et de la prière. Bilibalde avait fait l'éducation de ses sœurs, il leur avait appris le latin, qu'elles écrivaient fort correctement et même avec élégance, et il entretenait avec elles une correspondance qui a été publiée dans ses œuvres . Les lettres de Charitas donnent une haute idée de son instruction, et montrent qu'elle avait un goût très-vif pour les ouvrages de l'antiquité grecque ou latine, particulièrement pour les traités de Plutarque, que son frère traduisait en latin pour elle. Néanmoins, tout en lisant les auteurs profanes, elle restait scrupuleusement soumise

On en a fait une frénétique de luxure comme Messaline, une horrible empoisonneuse comme Lucrezia Borgia. Mais la critique moderne a fait justice de ces imputations absurdes, amoncelées sur elle par la haine des gens d'église, qui seuls alors écrivaient l'histoire.

Aujourd'hui, tenez le contraire pour vrai. L'instinct gaulois s'est réveillé. C'est maintenant un enthousiasme qui a son côté magnifique, et aussi son côté effrayant. Le peuple accepte la guerre avec joie; il est plein de confiance et d'entrain. Quant aux soldats, ils partent comme pour le bal. Avant-hier, ils écrivaient

Huguette, toute tremblante, les conduisit alors dans la salle voisine; trois hommes s'y trouvaient: Landry Grégoire, pâle comme un mort, et, chose étrange en pareil moment, deux poètes qui buvaient et écrivaient: c'étaient Dorât et Pontus de Thyard.

Larsonneau était devenu un viveur élégant, bien ganté, avec du linge éblouissant et des cravates étonnantes. Il avait, pour faire ses courses, un tilbury fin comme une oeuvre d'horlogerie, très haut de siège, et qu'il conduisait lui-même. Ses bureaux de la rue de Rivoli étaient une enfilade de pièces somptueuses, l'on ne voyait pas le moindre carton, la moindre paperasse. Ses employés écrivaient sur des tables de poirier noirci, marquetées, ornées de cuivres ciselés. Il prenait le titre d'agent d'expropriation, un métier nouveau que les travaux de Paris avaient créé. Ses attaches avec l'Hôtel de Ville le renseignaient

«Ce Saknussemm, reprit-il, était un homme instruit; or, dès qu'il n'écrivait pas dans sa langue maternelle, il devait choisir de préférence la langue courante entre les esprits cultivés du seizième siècle, je veux dire le latin. Si je me trompe, je pourrai essayer de l'espagnol, du français, de l'italien, du grec, de l'hébreu. Mais les savants du seizième siècle écrivaient généralement en latin. J'ai donc le droit de dire

Enfin, les bessonnes, âgées d'une douzaine d'années, lisaient, cela va sans dire, et écrivaient comme des clercs; en outre, elles savaient jouer de divers instruments de musique et chantaient si agréablement qu'on les priait dans plusieurs maisons de la ville et notamment chez M. le conseiller Périnelle, le seul esprit libéral de l'endroit, qui faisait peu de distinction entre les classes et aimait que les savants vécussent autour de lui.

Ma tante et M. de Lally nous écrivaient de Paris que toutes les personnes que nous avions connues autrefois se ralliaient au gouvernement. On venait de publier le concordat, et le rétablissement de la religion eut un effet prodigieux dans nos provinces. Jusqu'

En réalité, le déclin des études latines est terriblement rapide. Les rhétoriciens de mon temps lisaient couramment Virgile et Cicéron. Ils écrivaient en latin, j'entends qu'ils faisaient effort pour exprimer dans cette langue morte leur pensée encore mal éveillée. C'est tout ce qu'on pouvait leur demander. On me dit de toutes parts et je vois qu'il n'en est plus ainsi. Il y a encore