United States or Austria ? Vote for the TOP Country of the Week !


avais dormi comme toi, povre pétite Juliène. comprénais, savais. C'était malhonnête, les coquines Alcide, Fridric; ils avaient volé moi et mis une pétite somme dans gilet de toi, pour dire: C'était Juliène le voleur de GeorgeyMme Bonard ne pouvait en croire ses oreilles; elle tremblait de tout son corps.

Je meurs de soif aupres de la fontaine; J'ai tres grant fain, et si ne puis mengier; Je suis au bas en la maison haultaine, Et enchartré en ung très beau vergier; En grant peril, et hors de tout dangier; Les biens que j'ay, me font povre indigent; En beau logis, ne me scay logier; Je gaigne assez, et si n'ay point d'argent.

Las je souloie avoir si grant demainne Possessions terre et revenue Et ores suis par mort qui tout amainne Tant miserable et povre devenue Ci s'ensuit du grant renom et de la domination Las j'avoye du temps que j'estois vive Si grant renom et domination Et maintenant si petit n'est qui vive Qui n'ait de moy abhomination Des biens de fortune qui ne durent rien

Cy vous rens toute obeissance, Ad ce faire, raison me porte, De toute ma povre puissance, Plus n'est deul qui me desconforte, N'autre ennuy de quelconque sorte; Vostre je suis, et non plus mien, Ad ce, droit et devoir m'enhorte, On doit dire du bien le bien.

J'ayme qui m'ayme, autrement non; Et non pourtant je ne hay rien, Mais vouldroye que tout feust bien, A l'ordonnance de raison. Je parle trop, las! se faiz mon; Au fort, en ce propos me tien. J'aime qui, etc. Et non pourtant, etc. De pensées son chapperon A brodé le povre cueur mien, Tout droit de devers lui je vien, Et m'a baillé ceste chancon. J'aime, etc.

Tant que j'ay fleury en jeunesse J'ay eu des biens par habondance Chascun prenoit en moy plaisance Et me venoit toute richesse Present me tourne a grant tristesse De estre povre car sans doubtance Tant que j'ay fleury en jeunesse J'ay eu des biens par habondance Mon art maintenant en vieillesse Ne me donne point de substance Mon labeur me laisse en souffrance Et touteffois comme princesse Tant que j'ay fleury en jeunesse J'ay eu des biens par habondance Chascun prenoit en moy plaisance Et me venoit toute richesse

Je meurs de soif aupres de la fontaine; Tant plus mengue, et tant plus je me affame; Povre d'argent, ou ma bourse en est plaine; Marié suis, et si n'ay point de fame; Qui me honnore, grandement me diffame; Quant je vois droit, lors est que me devoye; Pour loz et pris, je tiltre de diffame; Grief desplaisir m'est excessive joye.

Je meurs de soif, en cousté la fontaine; Tremblant de froit, ou feu des amoureux; Aveugle suis, et si les autres maine; Povre de sens, entre saichans l'un d'eulx; Trop negligent, en vain souvent soigneux; C'est de mon fait une chose faiée, En bien et mal par fortune menée.

Tu cuydes pour ma povreté Que affin que de toy loyer aye Je t'ay ce messaige apporté Mais non fais je ne daigneroye Combien que povre femme soye Ainsi ne requier point ton bien Ne requerir ne le vouldroie Ma povreté me suffist bien Primitus ut dixi mea mens conceperat istud. Altera non novit conscius omnis habest.

«Si pôvre infortuné était justifié, se dit M. Georgey, remettrai après. Si la condamnation faisait, brûleraiIls restèrent quelques instants sans parler, Frédéric cherchait