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Jé avais dormi comme toi, povre pétite Juliène. Jé comprénais, jé savais. C'était lé malhonnête, les coquines Alcide, Fridric; ils avaient volé moi et mis une pétite somme dans lé gilet de toi, pour dire: C'était Juliène le voleur de Georgey.» Mme Bonard ne pouvait en croire ses oreilles; elle tremblait de tout son corps.
Madame Bonarde seule rester avec pétite Juliène.» M. Georgey emmena Bonard, qu'il eut de la peine
M. GEORGEY. Very well, my dear; dans trois semaines jé vénais demander Juliène. Mais je n'ai encore rien dit, maîtresse», s'écria Julien. Et il éclata en sanglots. Pendant quelques instants l'Anglais le regarda pleurer. Puis il lui passa plusieurs fois la main sur la tête, et dit d'une voix attendrie et très douce: «Povre pétite Juliène!
Julien, surpris resta muet et immobile. L'ANGLAIS. Pétite, tu étais oune malhonnête, tu volais mon turkey.» Bonard s'approcha de l'Anglais. «Que voulez-vous, Monsieur? Pourquoi injuriez-vous Julien? L'ANGLAIS, toujours les bras croisés. Juliène! C'était Juliène, cette pétite! Very well... Juliène, tu étais une pétite malhonnête, une pétite voleur, une pétite... abomin'ble.
Jé avais un peu beaucoup peur Frédéric mangeait les turkeys dans l'absentement de pétite Juliène. MADAME BONARD, riant. Oh! Monsieur, Frédéric ne mangera pas quarante-quatre dindons, malgré qu'il soit un peu gourmand. M. GEORGEY. Frédéric était gourmand! Fy! C'était laide, c'était affreuse, c'était horrible d'avoir lé gourmandise. Pétite Juliène n'avait pas lé gourmandise.
M. GEORGEY. Et toi, pauvre pétite Juliène, toi étais pas heureuse? demanda-t-il un jour. JULIEN. Je serais heureux, Monsieur si je ne craignais de gêner mes bons maîtres. Ils ne sont pas riches; ils n'ont que leur petite terre pour vivre, et ils travaillent tous deux au point de se rendre malades parfois. M. GEORGEY. Et Frédéric? Il était un fainéante? JULIEN, embarrassé.
Il chercha Julien; il le vit dormant paisiblement près de lui. «Quoi faire? se demanda-t-il. Quel racontement je lui dirai! Quoi dire! Quoi j'expliquerai! Pauvre pétite Juliène! C'était moi qui lui avais donné lé boisson!... Jé suis très terriblement en punissement!»
Une heure après, quand Julien monta chez M. Georgey, il le trouva écrivant une lettre. M. GEORGEY. Ah! pétite Juliène, je voulais savoir tes connaissances. Jé voulais voir tes écritures.» Julien lui fit voir ses cahiers qu'il apportait de chez le maître d'école. M. Georgey les examina. M. GEORGEY. C'était très parfaitement bien.
Une turkey, une dindone toute, sans couper aucune chose.» Et il avala du vin que lui versa Alcide; M. Georgey remplit le verre de Julien. «Toi boire, pétite Juliène», dit-il en vidant son verre, qu'Alcide s'empressa de remplir de nouveau, tandis que Frédéric remplissait celui de Julien.
M. GEORGEY. Toi, pétite Juliène, pas dire une parole. Jé pas vouloir. Jé voulais silence. ALCIDE. Je parie, Monsieur, que c'est vous qui avez tout payé. Vous êtes si bon, si généreux! FR
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