United States or Liberia ? Vote for the TOP Country of the Week !


Par Cupido et Venus souverains, A ce presens plusieurs plaisirs mondains. Belle, bonne, nompareille plaisant, Je vous suppli vueilliez me pardonner Se moy qui sui vostre grace actendant, Viens devers vous pour mon fait raconter, Plus longuement je ne le puis celer Qu'il ne faille que saichiez ma destresse, Comme celle qui me peut conforter, Car je vous tiens pour ma seule maistresse.

Pour ce, nompareille Princesse, Quant ainsi devant vous seray, Vueilliez, par vostre grant humblesse, Me pardonner, se je ne scay Parler

Quant j'ay nompareille maistresse Qui a mon cueur entierement, Tenir me vueil joyeusement, En servant sa gente jeunesse. Car certes je suis en l'adresse D'avoir de tous biens largement, Quant j'ay, etc. Qui a mon, etc. Or en ayent dueil ou tristesse Envieux, sans allegement; Il ne m'en chault, par mon serement, Car leur desplaisir m'est liesse, Quant j'ay, etc. Dieu, qu'il l'a fait bon regarder!

Le Roy de Danemarc satisfait de ce premier voyage, se resolut pour le second; & renvoya l'année d'apres 1606. le mesme Gotske Lindenau, avec cinq bons vaisseaux, en Groenland. Cét Admiral partit du Sunt le 8. jour du mois de May, & mena avec luy les trois Sauvages que le Capitaine Anglois avoit pris dans le golfe Davis, pour luy servir d'adresse, & de truchement. Ces pauvres innocens témoignerent une joye nompareille de leur retour en leur pays. Un d'eux mourut de maladie en pleine mer, & fut jetté hors le bord. Gotske Lindenau tint la route de l'Amerique, que le Capitaine Anglois avoit tenuë, qui est celle du Sudouest, & du golfe Davis, par le cap Faruel. Un de ces cinq navires s'esgara par les broüillards, & les quatre arriverent en Groenland, le 3. d'Aoust. A la premiere rade les Danois moüillerent l'ancre, les Sauvages se monstrerent en grand nombre sur le rivage, mais ne voulurent point trafiquer; & comme ils tesmoignerent de se défier des Danois, les Danois ne se voulurent point fier

Pour ce que veoir ne vous puis, Mon cueur se complaint jours et nuis, Belle nompareille de France; Et m'a chargié de vous escrire Qu'il n'a pas tout ce qu'il desire En la prison de Desplaisance.

Ma seule amour, que tant desire, Mon reconfort, mon doulx penser, Belle, nompareille, sans per, Il me desplaist de vous escrire; Car j'aymasse mieulx

Et vostre beaulté nompareille, Que veoye si voulentiers, Plaine de doulceur

Tous la suient, jeunes et vieulx, Dieu scet qu'elle n'est pas sans presse; Chascun dit: C'est une deesse Qui est descendue des cieulx. Qui la regarde, etc. Ce mois de May, nompareille Princesse, Le seul plaisir de mon joyeulx espoir, Mon cueur avez, et quanque puis avoir, Ordonnez en comme dame et maistresse. Pour ce, requier vostre doulce jeunesse Qu'en gré vueille mon present recevoir.

Qui bien se veult garder d'amoureux tours, Quant en repos sent que son cueur sommeille, Garde ses yeulx emprisonnez tousjours; S'ils eschapent, ils crient en l'oreille Du cueur qui dort, tant qu'il fault qu'il s'esveille; Et ne cessent de lui parler d'Amours, Disans qu'ilz ont souvent hanté ses cours, ilz ont veu plaisance nompareille.

Jeune, gente, nompareille Princesse, Puisque ne puis veoir vostre jeunesse, De m'escrire ne vous vueilliez lasser; Car vous faictes, je le vous certiffie, Grant aumosne dont je vous remercie, Quant il vous plaist d'ainsi me conforter.