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Par les fenestres de mes yeulx, Le chault d'amours souloit passer; Mais maintenant que deviens vieulx, Pour la chambre de mon penser, En esté freschement garder, Fermées les feray tenir; Laissant le chault du jour aler Avant que je les face ouvrir.

Vous devenez vieulx, Et tousjours troter Voulez, sans cesser, Ne soyez plus tieulx, Si hardiz, etc. Mon cueur, pour vous en garder, De mes yeux qui tant vous temptent, Afin que devers vous n'entrent, Faictes les portes fermer. S'ilz vous viennent raporter Nouvelles, pensez qu'ilz mentent. Mon cueur, etc. De mes, etc.

Se me dictes: Las! je ne scay combien Vostre vouloir durera longuement; Je vous respons, sans aucun changement, Qu'en ce propos me tendray, et me tien. Quant, etc. pour Monseigneur de Beaujeu. Puisqu'estes de la contrarie D'Amours, comme monstrent voz yeulx, Vous y trouvez vous pis, ou mieulx? Qu'en dictes vous de telle vie? Souffler vous y fault l'alquemie, Ainsy que font jeunes et vieulx.

Mais si elle se permettait quelquefois de blâmer la politique d'Henri III, elle n'avait que ménagements pour ses inclinations. Elle savait qu'il ne changerait ni de conduite ni de favoris pour lui plaire, et que l'idée même d'une intervention, si discrète qu'elle fût, dans ce domaine réservé, lui était insupportable. Les mignons succédaient aux mignons, toujours écoutés, toujours puissants, toujours bien pourvus, toujours les maîtres de leur maître. Après Quélus, Maugiron et Saint-Mesgrin, c'étaient maintenant d'O, Saint-Luc, Arques, La Valette, qui accaparaient la faveur royale. Le Roi les envoyait souvent en mission auprès de sa mère, et elle, pour lui être agréable, avait dans ses lettres toujours un compliment pour ces messagers. Elle chargeait Arques (le futur duc de Joyeuse) de lui dire de sa part beaucoup de particularités sur les affaires du Midi et le mariage d'Angleterre, sûre qu'il saurait «très bien et saigement» ce sagement revient deux fois les lui «représenter». Ainsi s'était-il acquitté envers elle de tout ce que son fils lui avait commandé, «dont je suis bien satisfaite et fort aize de veoir qu'il se rende sy discret et capable, comme je voye qu'il est en vos dictes affayres et services» . Elle avait une telle opinion de Saint-Luc, qui s'est «porté très bien et dignement», qu'elle le signalait spécialement avec le grand prieur au choix du Roi. «Employé (les) et leur fayte voyr le nombre (?) et les honneurs de ceux qui y commandet (commandent) afin que cet rendet (ils se rendent) aveques l'esperianse, ayant de l'entendement, pour vous povoyr feyre cervise, car vieulx s'an vont et yl fault dréser (dresser) des jeunes» . Quand elle n'avait pas occasion de louer le favori, elle disait du bien de leurs parents. Le sieur de La Valette, frère du futur duc d'

Que tant plus je vous vieulx de bien, Et, sus ma foy, vous m'estes pire. Ha! ma Dame, si grief martire, Ame ne tire Que moy, dont ne puis mais en rien. C'est par vous, etc. Vostre beaulté vint, de grant tire, A mon oueil dire Que feist mon cueur devenir sien; Il le voulut, s'il meurt? et bien, Je ne lui puis aider, ou nuyre. C'est par vous, etc.

Tous la suient, jeunes et vieulx, Dieu scet qu'elle n'est pas sans presse; Chascun dit: C'est une deesse Qui est descendue des cieulx. Qui la regarde, etc. Ce mois de May, nompareille Princesse, Le seul plaisir de mon joyeulx espoir, Mon cueur avez, et quanque puis avoir, Ordonnez en comme dame et maistresse. Pour ce, requier vostre doulce jeunesse Qu'en gré vueille mon present recevoir.

Et tout ainsi, qu'assez est avenant A jeunes gens, en l'amoureuse voye De temps passer, c'est aussi mal seant, Quant en amours ung vieil homme folloye; Chascun s'en rit, disant: Dieu qu'elle joye! Ce foul vieillart veult devenir enfant; Jeunes et vieulx du doy le vont monstrant, Mocquerie par tous lieux le convoye.

Et s'il en demeure au renouveau retardez au chault du jour si les voirrez ensemble par monceaulx aulx forchez des arbres & sur les branches par monceaulx. Adonc enveloppez voz mains de vieulx drappeaulx ou de fueilles/ & les lyez contre l'arbre en pesant bien promptement avecques les deux mains. Et si n'en faictes diligence bien tost seront respandues/ ou les lairont cheoir a terre.

Vieulx soudoiers avecques jeune gent, Ne sont prisiez la valeur d'une micte; Mon office resine plainement, Comme cellui qui en riens ne proufite. Dame qui cuidiez trop savoir, Mais vostre sens tourne en folie, Et cuidiez les gens decevoir, Par vostre cautelle jolie; Qui croirait vostre chiere lie, Tantost seroit pris en voz las, Encore ne m'avez vous mie, Encore ne m'avez vous pas.

Or, maintenant que deviens vieulx, Quant je lis ou livre de joye, Les lunectes prens pour le mieulx, Parquoy la lectre me grossoye, Et n'y voy ce que je souloye; Pas n'avoye ceste foiblesse, Es mains de ma Dame Jeunesse.