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Par la foy de mon corps! jamais Mon cueur ne se peut d'eulx lasser; Car si richement sont pourtrais, Que souvent les vient regarder, Et s'y esbat pour temps passer, En disant par ardent desir: Dieu doint que, pour me conforter, De mille l'un puist avenir!

Gart que l'autre ne le congnoisse, 10127 Car trop auroit au cuer angoisse Quant el les li verroit porter; Riens ne l'en porroit conforter. Et gart que venir ne la face En icelle méisme place venoit

Avancez vous, Esperance, Venez mon cueur conforter, Car il ne peut plus porter Sa tres greveuse penance. Pieca, Joyeuse pensée S'esbatoit avecques lui, Mais elle s'en est alée, Tant a pourchassié Ennuy. Se vous n'avez la puissance De tout son mal lui oster, Plaise vous

Jeune, gente, nompareille Princesse, Puisque ne puis veoir vostre jeunesse, De m'escrire ne vous vueilliez lasser; Car vous faictes, je le vous certiffie, Grant aumosne dont je vous remercie, Quant il vous plaist d'ainsi me conforter.

Quant tu es courcé d'autres choses, Cueur, mieulx te vault en paix laisser, Car s'on te vient araisonner, Tost y trouves d'estranges gloses. De ton desplaisir monstrer n'oses A aucun, pour te conforter. Quant tu es, etc. Cueur, mieulx, etc. De tes levres les portes closes, Penses de saigement garder; Que dehors n'eschappe parler Qui descouvre le pot aux roses. Quant tu es, etc.

C'est de lui que nos jeunes abbés ont hérité des belles manières qui les distinguent; la coutume de se faire coëffer double et triple rang de boucles; de se parfumer pour remplir l'auditoire de leur bonne odeur; de prendre un morceau de sucre candi ou de pâte de guimauve au bout de chaque période un peu longue, afin de conforter leur poitrine fatiguée, d'avoir un mouchoir ambré qu'on laisse tomber au moins deux fois par séance pour voir l'empressement des femmes

Par Cupido et Venus souverains, A ce presens plusieurs plaisirs mondains. Belle, bonne, nompareille plaisant, Je vous suppli vueilliez me pardonner Se moy qui sui vostre grace actendant, Viens devers vous pour mon fait raconter, Plus longuement je ne le puis celer Qu'il ne faille que saichiez ma destresse, Comme celle qui me peut conforter, Car je vous tiens pour ma seule maistresse.

Qui esse qui pourra porter De si tresgrant labeur la cure Se tu ne le veulx supporter Et conforter en sa laidure Bien est la cure forte et dure Qui son seigneur par desconfort Seuffre souspirer et endure Sans luy donner aucun confort. Justo precando tibi mihi nam dolor anxius instat Assiduas que preces concipit ipse dolor

Mais certaines gourmandailles Ont mangé noz victuailles, Noz poules & nos moutons, Et grapillez nos citrons, Nôtre sucre, noz grenades, Nos epices & muscades, Ris, & raisins & pruneaux, Et autres fruits bons & beaux Utiles en la marine Pour conforter la poitrine.

Pour ce, tous deux pour me tollir Destresse, D'elle vueilliez nouvelles m'aporter, Le plus souvent que pourrez, je vous prie; Vous me sauvez, et maintenez la vie, Quant il vous plaist d'ainsi me conforter.